JUDAS PRIEST – Firepower
Sortie Mars 2018
Rob Halford – vocals
Glenn Tipton – guitars
Ian Hill – bass
Scott Travis – drums
Richie Faulkner – guitars
Il y a des groupes venus d’époque que les moins de 20 ans… (On connait la rengaine), que l’on serait tenté de qualifier de « dinosaures ». Soit…
Certains de ces groupes tentent de tenir ou de revenir sur le devant de la scène avec plus ou moins de réussite, certes.
Et il y a ceux qui, comme JUDAS PRIEST, qui ont encore des choses à raconter, des pierres à apporter à l’édifice, et du mordant. Avec Firepower les anglais nous offrent un album remarquablement bien foutu, inspiré et tellement agréable à écouter. Le jus est encore là.
Rob Halford y excelle, la voix toujours affutée mais devenue plus grave avec le temps, montant moins dans les aigus qu’à l’époque, mais il y a gagné en variations.
La paire Richie Faulkner / Glenn Tipton fonctionne merveilleusement bien malgré la maladie de ce dernier (Glenn Tipton est atteint de la maladie de Parkinson ce qui ne lui permettra pas d’assurer la tournée mondiale de promotion de l’opus), avec des passes d’armes dignes de l’époque K.K. downing (Firepower).
La production est parfaite, le groupe l’ayant judicieusement confiée à Tom Allom (aux manettes de Bristish Steel à Ram It Down) et Andy Sneap, véritables garant de la signature JUDAS PRIEST (ce dernier remplacera Glenn Tipton sur la tournée).
La mécanique est bien huilée et d’entrée de jeu les anglais nous assènent une volée de bois vert avec le titre éponyme de l’album. Pas de doute possible, on touche à l’essence de JUDAS PRIEST, de ce que le groupe fait de meilleur depuis longtemps (probablement depuis Painkiller). Scott Travis cogne dur, très dur.
Long Live JUDAS PRIEST !
L’enchainement avec Lignhtning to Strike coule de source, et l’on reste dans la même sauvagerie amenée par les percus de Travis et les rythmiques assassines des grateux.
Avec Evil Never Dies on touche à la perfection, propulsant d’emblée l’album dans le trio de tête de leur discographie. Le refrain est catchy à souhait et la partie vocale d’Halford y est sublime tant par le timbre que par l’intensité qu’il met dans le propos. Entre folie et sauvagerie, le titre est superbe. De que le sublime Sea Of Red qui clôt l’opus sur une note acoustique (mais pas que) sur laquelle Rob Halford vous ferait presque chialer (non c’est rien j’ai une poussière dans l’œil..).
Mais l’exploration ne s’arrête pas là. La richesse de cet opus se dévoile à chaque compo comme avec ce Never The Heroes tout en mélodie qui vous séduira avec son refrain qui sonne comme un hit en puissance. Spectre est une perfection de heavy métal alors que Flame Thrower me replonge dans les méandres d’un Turbo Lover.
Inutile de vous faire une description détaillée de Firepower tant il s’écoute d’une traite et se doit d’être découvert et savouré. Que l’on soit un vieux fan de la première heure (oui il en reste), ou jeune curieux et amateur de heavy pur Old School (mais au son moderne), chacun y trouvera son compte. Une chose est sure, JUDAS est de retour, et ce n’est pas pour enfiler des perles, mais plutôt pour nous en livrer une énième. Bravo messieurs, Long Live JUDAS PRIEST !
1 commentaire
Rob Halford, une des plus belles voix du heavy metal !