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MONOLYTH – A Bitter End  A Brave New World

MONOLYTH - A Bitter End  A Brave New WorldMONOLYTHA Bitter End  A Brave New World

Sortie le 25 Septembre 2018

Amaury : Chant
Julien : Guitare
Batt : Batterie
Tristan : Guitare
Fafa : Basse


Encore une belle production française, de celles qui font plaisir à entendre et qui flattent notre fierté nationale. Après cette brève poussée de chauvinisme assumé, il faut que je vous parle du prochain MONOLYTH, cause de cet émoi intempestif.
Après une refonte de son line up en 2016 avec l’arrivée de Batt aux futs (forcément), Tristan à la guitare et Fafa à la basse, MONOLYTH accouche de ce A Bitter End  A Brave New World classieux, ou la brutalité côtoie la subtilité.
Doté d’une production impeccable et massive, sortie tout droit du Damage Room Studio à Philadelphie (rahhhh les traitres…), l’opus est varié, naviguant dans des eaux à profondeurs variables mais toutes aussi attirantes pour une immersion totale.
En une heure de temps A Bitter End  A Brave New World vous attrape pour un voyage à la fois rude et aérien, maintenant un niveau musical de très grande qualité au fil de compositions remarquables.
Le travail de chaque musicien est intense, n’empiétant jamais les uns sur les autres, à l’image du titre A Brave New World.


MONOLYTH - A Bitter End  A Brave New World


Ouvrant sur deux pavés denses et brutaux, on est d’entrée de jeux mis dans l’ambiance, le chant d’Amaury est rugueux à souhait, en parfaite osmose avec la section rythmique assassine tenue par Batt et Fafa tandis que les 6 cordes apportent une certaine douceur dans cet environnement ultra brutal.
Mais tout ne se résume pas qu’à cela. A Bitter End  A Brave New World est parcouru de subtilités qui font une réelle différence à l’écoute, comme ce riff catchy sur This Pale Imitation Of Guilty, ou encore ces passages chants hurlés/clairs comme sur Betrayed Again au break assassin.
Ecoutez-moi ce A Bitter End, une ballade à la MONOLYTH et au chant clair, où ces passages aériens  sur quelques notes de piano sur Like A Poison, et vous aurez une idée du potentiel du groupe.
Même s’il subsiste quelques aspérités facilement gommables,  MONOLYTH nous livre ici un album  abouti, aux axes de recherches audacieux, qui devrait trouver aisément grâce auprès d’un public à l’oreille fine.
Soulignons également que l’artwork de l’album est aussi réussi que son contenu. Bravo !


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