Voici un livre qu’il fait bon avoir à ses côtés pour les longues journées d’été à lézarder au bord de la piscine ou à l’ombre d’un pin ancestral. Remarquablement bien documenté et sobrement écrit, l’auteur a structuré son œuvre chronologiquement au fil de la sortie des albums d’un Alice Cooper attachant que l’on (re)découvre tout au long de sa prolifique carrière.
Sans parti pris, ni polémiques, Jean-Charles Desgroux publie ici une biographie très bien documentée d’un Vincent FURNIER en passe de devenir le pape incontestable du Shock Rock au sortir des 60’s sous le nom d’Alice Cooper. Brossant le portrait de cette icone n’ayant jamais quitté la scène depuis la fin des années soixante, malgré les attaques d’une Amérique bien-pensante et ses excès en tous genres, Remember The Coop’ est un livre indispensable pour tout fan du bonhomme mais pas seulement !
On y apprend beaucoup sur le personnage, mais aussi sur l’évolution du gout du public au fur et à mesure de la carrière d’Alice Cooper commencée il y a 50 ans déjà et avec ses 26 albums studios.
Je me suis régalé à lire ce remarquable bouquin rendant hommage à celui qui a inspiré des générations de teenagers, de groupes allant des MOTLEY CRÜE à MARILYN MANSON en passant par les MISFITS ou MICHAEL JACKSON avec son Thriller pour ne citer qu’eux.
Inspiration pour des générations d’écrivains aussi à l’image de Stephen King ou Michael Slade, sans oublier la myriade de réalisateurs s’étant « imprégnés » du personnage comme Tim Burton et son Beetlejuice ou encore dans The Rocky Horror Picture Show, sans oublier les Wes Craven, John Carpenter, Sam Raimi et j’en passe et des meilleurs.
Beaucoup plus qu’une simple Rock Star d’un système à broyer les individus, ALICE COOPER a marqué (et continu de le faire) durablement des générations de fans. Instructif et plaisant à lire, Remember the Coop est une bible qui évite l’écueil du livre documentaire indigeste.
Paru le 18 Juin aux éditions Le Mot Et Le Reste