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STONE SOUR –  Hydrograd

STONE SOUR –  Hydrograd

Sortie Juin 2017

Corey Taylor – chant, guitare
Josh Rand – guitare rythmique
Roy Mayorga – batterie
Johny Chow – basse
Christian Martucci – guitare solo


Il aura fallu attendre 3 ans pour avoir enfin un opus complet des américains de STONE SOUR, si l’on excepte l’EP Meanwhile In Burbank sorti en 2015 et composé de reprises (Alice In Chains, Black Sabbath, Judas Priest, Kiss, Metallica)  histoire de faire patienter les fans.
Hydrograd vient à point pour rassasier une base fan qui les attend au tournant, inquiet de la direction prise par le groupe et du départ de John Root en 2014, remplacé par Christian Martucci.
Corey Taylor et sa bande nous livrent ici une excellente mouture de STONE SOUR, affinant le virage pris avec leur dernier effort House of Gold & Bones – Part 2 sur lequel on sentait déjà cet esprit festif quant à la composition des titres.
Avec Hydrograd les américains mélangent les genres, passant d’un métal mainstream à l’image de Song #3 à un metalcore assassin avec Whiplash Pants, en passant par des digressions plus planantes (St. Marie) le tout assaisonné de riffs impitoyables.
Les textes sont acerbes et pleins d’humour. Corey Taylor s’est fait plaisir avec Hydrograd, réglant quelques comptes notamment avec Fabuless et son ras le bol du milieu de l’amusement en général, et d’autres titres plus personnels comme Song #3 sur lequel il excelle.


STONE SOUR -  Hydrograd


« Cet album est cool ».

Hydrograd propose 15 titres de grande qualité, qui ne décevront pas les fans de STONE SOUR même s’il est un ton en dessous de House of Gold & Bones – Part 1.
Il est surement l’album le plus accessible et commercial du groupe, se détachant de leurs derniers efforts par une approche plus légère aussi bien musicalement qu’au niveau des thèmes abordés. Il est naturellement intéressant aussi pour cela.
On peut dire que cet opus bastonne pour mieux passer de la pommade sur les coups. Quelques titres envoient sérieusement du lourd comme Somebody Stole My Eyes, Friday Knights ou encore Fabuless pour trancher avec d’autres beaucoup plus posés (When The Fever Broke).
Avec un nombre important de titres, l’ensemble tient la route malgré quelques morceaux un peu faibles. Hydrograd devrait s’imposer comme une des meilleures réalisations de cette première partie de l’année et, comme le dit Corey Taylor lui-même, : « Cet album est cool ».


 

 

 

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