Among The Living
Interview

Interview du groupe WARFUCK

C’est sous la tempête à une heure du matin  que cette interview prend tout son sens : WARFUCK est dans la place et vient mettre le grind devant un public stoïque d’islandais pourtant conquis par la prestation énergique des lyonnais.


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Explications avec Nicolas et Mac …..

Comment fait-on pour être le seul groupe français à jouer au REYKJAVIK DEATHFEST ?

Nicolas : c’est très simple, nous nous occupons nous-mêmes de notre booking et j’ai écrit au festival. Armés de notre nouvel album «This was supposed to be fun »  et de plusieurs contrats de tournée, RDF a répondu rapidement et  favorablement.

Comment avez-vous vécu ce set étant donné que vous étiez les seuls à faire du Grind dans ce monde de Death ?

Mac : On a cru qu’on était un peu tout seuls, mais lors du passage d’un des groupes qui fait un peu dans le grind, on a vu que l’accueil était bon, du coup on a été rassurés.

Nicolas : je me suis senti plutôt bien, j’appréhendais un peu bien sur. On ne connaît pas le  public et eux non plus.

Nicolas, tu as une vraie personnalité sur scène,  en bougeant et grimpant sur les barrières en permanence, cela a captivé le public qui a plus l’habitude de groupes statiques. Ils vous ont bien suivi, qu’en penses-tu ?

Mac : ils ne sont pas démonstratifs mais l’ambiance a été vraiment bonne.

Nicolas : moi je voulais les virer ces barrières mais ils ne m’ont pas laissé faire (rires). C’est un peu notre marque de fabrique de sauter partout donc il fallait aussi (et surtout) le faire ici.

Votre marque de fabrique, c’est exactement le mot

Mac : on est un peu les deux « guignols » qui bougent sur scène. Chez les punks on est les death metalleux et chez les  death metalleux on est les punks. Ca nous permet de jouer des morceaux très punk ou très death tout en restant crédibles.

Nicolas, un peu plus tard, pris par l’ambiance, je t’ai  vu slammer sur PSYCROPTIC, c’est une découverte ?

Nicolas : premier slam de la soirée d’ailleurs et non, PSYCROPTIC n’est absolument pas une découverte pour moi, c’est un groupe que j’adore et que j’écoute depuis mon adolescence. Jouer dans le même festival c’est top. J’ai la nouvelle casquette d’ailleurs (rires).

WARFUCK c’est une industrie ? Vous avez créé le label LIXIVIAT pour sortir votre 3e album « this was supposed to be fun »  ? mais encore ?

Nicolas : c’est du DIY ! l’idée, c’est que la prod de WARFUCK puisse profiter à d’autres groupes pour la distribution par exemple. On va prochainement  sortir ONA SNOP qui vient d’Angleterre ou MOON qui vient d’Israël, afin de promouvoir notre scène et la faire vivre.

Mac : c’est la manière la plus facile de procéder avec notre nouvel album et les tournées qui arrivent. Aider les copains et les groupes qu’on aime bien, c’est ça le but.

Je ne peux m’empêcher de vous poser la question basique sur le choix du nom du groupe car il est à double sens ?

Nicolas : c’est le titre d’une chanson de NASUM et un adjectif pour évoquer le résultat d’un viol de guerre. Un truc glauque quoi.

Quels sont vos projets pour cette année ?

Nicolas : nos objectifs sont plutôt atteints cette année puisque nous avons une cinquantaine de dates à honorer. Nous sommes très contents de tourner autant. On va aller au Japon, en Angleterre, en Russie, en Estonie.

Mac : on gère tout ensemble en DIY et notre délire c’est de réinvestir en essayant de conserver une balance à O.

Le mot de la fin ….

Tant qu’on aura de l’énergie pour envoyer des mails au milieu de la nuit et faire 12h de route pour jouer on continuera WARFUCK !

Emmanuelle NEVEU @AMONG THE LIVING, REYKJAVIK DEATHFEST mai 2018

Photos par Junia Lif Mariuerla Sigurjonsdottir

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