ANAAL NATHRAKH – Endarkenment
Sortie 02 OCTOBRE 2020
Mick Kenney: Guitars, bass, drums, drum programming, programming
Dave Hunt: Chant
Plus de dix ans que je n’avais pas écouté un album de ANAAL NATHRAKH, c’était à l’époque de Hell Is Empty And All The Devils Are Here, non pas que ça ne me plaise pas, bien au contraire mais on ne peut pas être partout…je pense même avoir loupé quelque chose…bref, on en reparle en bas de la page…
Endarkenment ouvre le bal, il faudra huit secondes avant que ça blaste, punaise comment que ça dépote, ça braille, v’la comme c’est bon ça martèle à donf. Et bim au bout de 45 secondes, du chant clair et mélodique, j’avais oublié ce détail (ndlr : faudra que je creuse les anciens disques) ou peut –être qu’à l’époque ça m’avait gonflé, toujours est-il que là, je trouve ça mortel.
En fait, Puis certains morceaux, vous démolissent tel un rouleau compresseur, Libidinous (A Pig with Cocks in its Eyes), le son est d’une puissance incroyable, ce titre est juste une tuerie et reflète parfaitement la pochette non censurée de l’album… Les riffs sont entêtants, Feeding The Death Machine, j’avoue que celle-ci me rappelle vraiment EVOCATION. Je n’en reviens pas à quel point je prends un réel plaisir à l’écoute de cet album.
Encore un truc que j’apprends et qui me surprend, c’est que ce sont des britanniques alors que j’aurais parié pour la Scandinavie. Les titres sonnent vraiment comme le death suédois de la grande époque, du moins le thème principal du morceau (cette mélodie qui reste en tête), Singularity, ou Requiem qui vient clôturer l’album ….
Le fait d’apporter ces passages en chant clair permet d’avoir des morceaux grind « long », ce qui est contraire aux habitudes, mais qui, justement, fait que c’est intéressant et vraiment plaisant. Je ne cesse de me répéter mais c’est tellement violent et tellement mélodique à la fois, que je n’arrive pas à en décrocher en ce moment. Cet album d’ANAAL NATHRAKH un truc de malade, il faut vraiment que j’approfondisse le reste de la discographie.
Track list
(unused) Intro: The Birth of Tragedy
Endarkenment
Thus, Always, To Tyrants
The Age of Starlight Ends
Libidinous (A Pig with Cocks in its Eyes)
Beyond Words
Feeding The Death Machine
Create Art, Though The World May Perish
Singularity
Punish Them
Requiem