Annisokay – Enigmatic Smile
« Il n’y que les cons qui ne changent pas d’avis » .C’est sur cette expression populaire que s’articulera ma chronique du jour, celle du second opus des jeunes Teutons d’ ANNISOKAY, le très bon Enigmatic Smile.
Vraiment peut emballé par leur premier effort The Lucid Dreamer , je craignais le pire pour le second mais en fait non ! Le groupe, dont le nom fait référence au texte de Smooth Criminal de M. Jackson, nous propose un 11 titres qui sent bon le Metcore, le Deathcore et autres joyeusetés métalliques de notre époque.
Au programme donc, rien de bien original, à savoir du chant Scream servi par des riffs agressifs alterné avec du chant clair sur un lit d’accords claquants sur vitaminés à la disto et au sustainer.
Déjà fait, déjà entendu, oui, en revanche combien sont ceux ayant voulu reprendre la recette en la mettant, au final, à mal ? ANNISOKAY réussi donc l’exploit de proposer quelque chose dans l’air du temps !
Coté mastering, là encore, rien d’original mais il serait suicidaire de faire mixer ce type de musique par un adepte d’électro ou de pop musique, c’est bien pourquoi le jeune combo dans le vent est allé frapper à la porte de Joey Sturgis à qui l’on doit notamment des Opus bien classes d’Emmure, Asking Alexandria ou encore We came as romans ; logique donc que cette seconde galette sonne fort et que le moindre mosh part en palm mute ne fasse résonner les vitres de mon salon.
Enigmatic Smile (en référence au sourire d’Annie, la fille dans Smooth Criminal de Jackson, qui est en fait le mannequin de réanimation cardiaque que MJ a lui-même utilisé lors d’une formations aux gestes de premiers secours, vous suivez ?), avec des titres comme Carry me away , Life Circles , Naked city ou encore Traveler me réconcilie avec la musique de Djeun’s ( bon ok, j’avoue, j’adore Parkway Drive et Caliban ).
Exploit de composition du Mastermind de la formation, le chanteur et guitariste (et accessoirement le réalisateur des clips et propriétaire du studio d’enregistrement) Christoph Wieczorek, servi par un batteur bien excité (non, pas Lars Ulrich), le talentueux Daniel Hermann, ce sourire énigmatique a de quoi en provoquer plus d’un sur le visage des plus jeunes d’entre nous, mais pas que, désireux d’écouter de la puissante et fraiche.