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ANTECHAOS – Dystopies

ANTECHAOS - Dystopies

ANTECHAOSDystopies

Sortie le 7 septembre 2024

Laurent Fabisz : Chant
Mo Rondelli: Batterie
Chris Billon-Laroute : Basse
Max Boriolo : Guitare
Nico Pélissier : Guitare, claviers

Deuxième album des Français d’ANTECHAOS, Dystopies fait suite à l’excellent et prometteur Apocalypse sorti en 2022.

Tout comme précédemment, le travail d’écriture est remarquable, tant au niveau des textes que musicalement.

Une fois de plus, Dystopies ne laisse que peu d’espoir avec des thèmes qui brossent un tableau plutôt sombre quant à l’avenir de l’humanité et son comportement. On explore une société dystopique percluse de travers. Les réseaux sociaux, la condition animale, l’acceptation de la différence, tous les thèmes d’actualités sont épluchés.

Musicalement ANTECHAOS évolue dans un Heavy Speed avec quelques touches de prog et flirtant avec la chanson française.

La France a un sacré talent de ce côté-là, avec des groupes comme MALEMORT, STUBORA, MAGOYOND (dont le chanteur assure la narration sur l’intro Memento Mori) ou encore THERAPHOSA qui œuvrent brillamment dans la langue de Molière. ANTECHAOS fait évidemment partie de cette exception française de qualité.

Généreux, Dystopies l’est avec ses 12 titres (+ l’intro). Et cet album ravira les plus exigeants des fans et en gagnera probablement de nouveaux.
Musicalement on donne dans l’excellence, avec des parties guitares sublimes et une section rythmique implacable. On retrouve également le chanteur Arno Dhenain Le Bourhis (BLACK BOMB A) sur le titre In Vivo au chant saturé.
Les ambiances s’entrechoquent ici. On passe d’un heavy speed avec Renaissance, à des rythmes Thrashisants d’excellente facture comme sur Delta Zone A ou encore avec Les Vertueux.
Dystopies est aussi épique, tant musicalement que dans les textes. Ecoutez-moi J&H, un de mes titres préférés de l’opus, une belle synthèse de ce qu’est ANTECHAOS dans l’amour du travail bien fait.

Bref, inutile d’en écrire des tartines, Dystopies n’aura pas de problème à se vendre tout seul, il faut juste en parler. Une fois de plus, l’exception française a parlé, et de très belle manière. Bravo.



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