BARB WIRE DOLLS – Desperate
Sortie le 22 juillet 2016 via UDR Music
Isis Queen – vocals
Pyn Doll – lead guitar
Krash Doll – drums
Iriel Blaque – bass
Remmington – rhythm guitar
Nouvelle sortie sur le sous label UDR et sa division Motörhead Music, avec les BARB WIRE DOLLS et leur punk rock bien énervé venu de L-A mais originaire de crête (ça tombe bien pour un groupe de punk…).
Deuxième opus des furieuses et de leurs acolytes, après le très remarqué et remarquable Slit sorti en 2012, ce Desperate marque une certaine maturité si l’on peut dire, qui transparaît dans le chaos mené par la belle Isis Queen.
Après avoir écumé les clubs prestigieux de la côte Ouest des states comme le Whisky A Go Go, le Roxy Theatre ou le Viper Room, faisant à chaque fois une forte impression, il était naturel qu’elles soient remarquées. Et inévitablement quand on sévit sur la Sunset Strip on ne peut s’empêcher de penser à l’âme de l’endroit personnifier par Lemmy himself, qui les signera après les avoir vues en live.
Voilà pour la petite histoire qui ouvre le chapitre à une collaboration qui mènera les BARB WIRE DOLLS au studio Sonic Ranch (Yeah Yeah Yeahs, Ministry, Gogol Bordello) et NRG (Motörhead, Foo Fighters, No Doubt) en compagnie de Jay Baumgardner (Bush, Evanescence, Lacuna Coil) aux mix et à la production, et de Howie Weinberg (Nevermind de Nirvana, Blood Sugar Sex Magik des Red Hot Chili Peppers, et Pop de U2) comme ingénieur du son… Difficile de faire mieux comme pédigrée !
Inévitablement le méfait qui en résulte bénéficie d’une production et d’un son au top, et part avec un sérieux avantage. Mais cela est-il suffisant pour accoucher d’un bon album ?
Indéniablement Desperate est un bon opus, énergique et puissant, basant tout son potentiel sur la chanteuse Isis Queen et laissant au reste du groupe des parties classiques d’un punk rock mâtiné de grunge un peu redondant.
Desperate a une forme d’efficacité il faut bien le dire : l’énergie de la jeunesse qui bastonne et y croit encore. Malgré tout on sent bien que les compos s’enchainent comme sur une setlist à l’efficacité calibrée pour la scène mais qui laisse un peu sur sa faim sur album.
Musicalement il n’y a aucune prise de risque, les compos sont somme toute plutôt basiques (ok c’est du punk, mais bon…) et assez convenues. On sent bien que tout tourne autour du personnage d’Isis.
Les titres s’enchainent et se ressemblent, mis à part quelques-uns qui sortent un peu du lot comme Surreal ou encore Take Me Home.
Avec Desperate les BARB WIRE DOLLS passent un cap. Il va falloir que les poupées transforment l’essai sous peine de disparaître aussi rapidement qu’elles sont arrivées. L’album est malgré tout agréable à l’écoute, je vous le conseille si vous êtes un fan de découverte à crête.