CARPENTER BRUT – Leather Terror
Sortie le 1er avril 2022 via Label No Quarter Prod
Et oui après 3 Ep, un live, un album (ou mini album comme on veut) Leather Teeth, la BO d’un film de SF et un single Fab Tool (dont j’avoue avoir rapidement oublié l’existence), après plus de 10 ans de carrière, Carpenter Brut a décidé de s’attaquer à un nouvel album : Leather Terror.
Leather Terror, que l’on peut considérer comme l’épisode 2 de ce qui semble être une trilogie autour du personnage de Bret Halford, qui a bien grandi
depuis Leather Teeth. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le tracking list de l’album est construit comme une bo de film.
Un voyage dans les années 80.
Abordons tout de suite les deux grosses tendances de cet album. Tout d’abord on a droit à plus de titres avec du chant et surtout plusieurs chanteurs et chanteuses.
Leather Terror c’est d’abord un voyage dans les années 80. Equipé de baskets flashy et d’un bandeau fluo dans les cheveux, on s’imagine rapidement à arpenter les rues de Miami Vice ou dans la boîte de nuit le Tech Noir de Terminator (pour ceux qui ne se souviennent plus, replongez-vous dans les chansons que l’on pouvait entendre dans le film). C’est surtout marquant sur des morceaux comme The Widow Maker, Imaginary Fire, Lipstick Masquerade ou voir peut-être un peu trop sur Good Night Goodbye.
Si l’album comporte également son lot de chansons marqué du sceau du style Carpenter Brut (Color Me Blood, Straight Outta Hell, Night Prowler), il nous réserve des surprises. Tout d’abord avec Open Title, morceau qui logiquement ouvre l’album. Une entrée en matière en mode dark-flok matinée d’indus martial, très éloignée musicalement du reste de l’album. Elle permet de poser une ambiance générale, histoire de rappeler que les aventures de Bret Halford n’appartiennent pas vraiment à l’univers de Disney.
Unique dans son genre
Sur cet album on trouve également des titres incroyables Leather Terror que l’on pourrait croire sortis tout droit d’un album de Rob Zombie. S’il tranche franchement avec le reste , il propose un final déroutant pour clôturer l’album de façon unique.
Mais le titre ultime de cet album c’est Day Stalker. Mes amis ce morceau est tout simplement une tuerie. Une rythmique qui renvoie à quelques fleurons du cinéma d’exploitation des années 80 comme les Guerriers du Bronx ou New-York 1997, une montée en puissance progressive tout au long du morceau. C’est simple dès la première écoute j’ai flashé et je l’ai écouté en boucle 5-6 fois avant de passer aux morceaux suivants. Ça peut sembler basique à la première écoute mais c’est tellement bien fait, précis qu’il est difficile de lâcher le titre. On est ensorcelé. Il est vrai qu’on revient sans doute un peu au Carpenter Brut des premiers Ep, mais ces morceaux étaient tellement excellents que ça ne me dérange pas.
Très attendu me concernant, je ne peux que recommander cet album bourré de très bons titres, qui prouve une nouvelle fois que Carpenter Brut reste unique dans son genre.