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HOWLIN’ MACHINES – Fever

Howlin’ Machines feverHOWLIN’ MACHINES – Fever

Sortie juin 2017

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Décidément la France est un vivier à talents dont je viens encore une fois de recevoir un échantillon des plus remarquables. L’EP Fever des parisiens de HOWLIN’ MACHINES devrait aisément trouver un public fan de Stoner à l’énergie primitive de très bonne facture.
Fever surprend d’entrée de jeu par ce son puissant et brut, notamment celui de la batterie d’Adrien Stiefel qui claque, et la guitare de Quentin Colot qui cisaille dans le gras. Cerise sur le gâteau avec Mathieu Ghobrial, chanteur bassiste à la voix parfaitement en phase avec le sujet et au timbre fabuleux. Ecoutez-moi ce The Lies About sur lequel Mathieu a des accents de Mano Solo, véritable déchirement de l’âme.

Le power trio distille un rock incisif et sans concession, dans lequel on plonge sans ménagement dès le premier titre de l’album.  Epileptique et énergique, Fever vous botte el cul sans crier gare. Les influences sont nombreuses et de bon goût. Nous ne sommes pas loin du rock gras de MOTORHEAD, de la noirceur de BLACK SABBATH et du lyrisme de LED ZEPPELIN,  avec une petite touche venue du côté des QUEENS OF THE STONE AGE. Mais attention, HOWLIN’ MACHINES garde une identité forte et marquée, loin d’un pâle pillage d’ainés talentueux avec lesquels ils peuvent rivaliser sans honte.
Worst Nightmare/Sweetest Agony est un parfait exemple du potentiel du groupe et l’on peut aisément se dire qu’il ira loin s’il continu sur cette voie. Welcome Home est aussi addictif que le reste. Racé et catchy, au refrain ultra efficace et repris en chœurs, ponctué de riffs mordants, il s’écoute comme une urgence.

Au final j’ai aimé cette mini galette de 7 titres, et ce dès la première écoute. Fever est incontestablement un très bon opus livré par un trio de franciliens au talent certain. Nul doute que l’on entendra parler d’eux. Il me tarde de les voir sur scène ou l’énergie des compos doit se révéler pleinement.


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1 commentaire

Reptice 24 novembre 2021 at 15 h 03 min

Pour les avoir découverts sur scène à Bordeaux, c’est un vrai plaisir de les voirs

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