Among The Living
Chroniques AlbumsInterview

Conférence de presse Papa Roach pour la sortie de leur nouvel album FEAR

Conférence de presse Papa Roach pour la sortie de leur nouvel album F.E.A.R.

Hard-Rock Café 23/10/2014
Voici une date que j’attendais avec impatience, conjuguant la rencontre d’artistes (dont j’avoue être fan) avec l’écoute de leur dernier opus devant sortir le 26 janvier prochain. C’est donc le Hard Rock café de Paris qu’ont choisis les PAPA ROACHpour accueillir l’évènement en ce jeudi 23 octobre, devant un parterre de journalistes et de leur fan club français.
Le groupe au complet est venu défendre et échanger sur son dernier méfait intitulé F.E.A.R,  littéralement Face Everything And Rise   
C’est dans une ambiance studieuse et concentrée que l’écoute commence avec le premier morceau, titre éponyme de l’opus Face Everything and Rise : c’une bonne entrée en matière !
Plus l’on avance et plus l’orientation « électro » s’affirme à mesure des titres. Skeletons est plus nuancé et aérien, incluant pas mal d’effets sur la voix de Jacoby Shaddix, effets que l’on retrouvera tout au long de l’album.
La tendance se confirme au fil des titres, les compos sont beaucoup moins « punk » et brutales qu’à l’accoutumée, ce qui risque de déplaire un peu aux puristes du coté obscure du groupe.
Avec Love Me Till It Hurts, le 5eme titre, et son ouverture très électro, on sent bien le single radio en puissance.
A la moitié de l’album il faut se rendre à l’évidence, les californiens nous livrent un opus assagit et posé, parfois un peu redondant. La structure du chant de Jacoby est sensiblement la même sur tous les titres, basée sur les mêmes accords sur beaucoup des chorus de l’album.
Il faudra attendre War Over Me pour retrouver le PAPA ROACH énervé, heavy et sans artifices, qui, personnellement, me transporte. Devil est très intéressante avec sa partie rythmique puissante au groove assassin, donnant étonnamment un coté feutré du meilleur effet au titre. Mais au final on attend que le morceau décolle… chose qui n’arrivera pas.
Warrior  sur lequel on retrouve le rappeur Royce da 5’9″,vient clore cet Opus. Avec son refrain bastonneur il me remet un peu de baume au cœur. Probablement le titre que j’ai préféré sur cette écoute.
Au final l’impression que me laisse cette unique écoute (il faut bien nuancer mon propos qui ressort  effectivement d’une impression à chaud d’une écoute unique et non approfondie) c’est que les PAPA ROACH ont pondu un album calibré dans l’air du temps. Trop souvent à la limite d’un Nu métal boosté à l’électro, ils surfent sur une tendance qui n’est pas leur fond de commerce. A mon sens ils perdent un peu de leur identité avec F.E.A.R., comme sur Never Have to Say Goodbye et Gravity (avec Maria Brink chanteuse de IN THIS MOMENT ayant le même producteur que PAPA ROACH), jouant carrément dans la cour d’un LINKIN PARK actuel !
S’en suit la conférence de presse, dans une ambiance décontractée avec un Jacoby loquace et un poil détonnant. C’est d’ailleurs lui qui va naturellement insuffler le bon rythme au jeu des questions/réponses, développant aisément et volontiers ses explications.
Pour lui F.E.A.Rest un peu une lecture à livre ouvert du parcours chaotique qu’a été son existence jusqu’à ce jour. Entre une enfance difficile et une addiction à la drogue et l’alcool dont il est sorti aujourd’hui, son rapport à PAPA ROACH est libérateur de ses démons. Sans le groupe il ne serait probablement plus là et aurait perdu tout et tous ceux à qui il tient. Cela étant il revient souvent sur le fait qu’il est en permanence dans le combat, et que l‘équilibre est fragile.
Pour eux cet album est meilleur et vraiment diffèrent des autres. A la question du « pourquoi ne pas rejouer » Infestà chaque fois, ils répondent que leur carrière est comme un film, dont Infest est le début et que l’histoire avance sans jamais être la même.
A la question des titres préférés des membres du groupe sur ce dernier album les réponses furent :
Tony Palermo (Batterie) : Face Everything and Rise
Jerry Horton (Guitare) :  Love Me Til It Hurts (il ne se souvenait plus du titre 😉 )
Tobin Esperance (Basse) : Falling Apart
Jacoby Shaddix (Chant) : Falling Apart
Sur la question d’une prochaine venue en France, ils annoncent une tournée européenne pour Mars, alors soyez vigilant et guettez du côté de la billetterie du coin.
Voilà dans les grandes lignes ce qui est sorti de cette rencontre. Une chose est sure, au-delà de l’album et de la promotion autour, ces gars sont de vrais professionnels et passionnés. Accessibles et vraiment respectueux de leurs fans, ils forcent le respect et sont vraiment agréables.
Un grand merci à REPLICA PROMOTION pour cette conférence réussie.
Tracklist
1.       « Face Everything and Rise »                
2.       « Skeletons »               
3.       « Broken as Me »       
4.       « Falling Apart »         
5.       « Love Me Til It Hurts »           
6.       « Never Have to Say Goodbye »         
7.       « Gravity » (featuring Maria Brink)    
8.       « War Over Me »        
9.       « Devil »         
10.   « Warriors » (featuring Royce da 5’9″)

Related posts

HALESTORM – Back From The Dead

Stephan Birlouez

MORTA SKULD – Wound Deeper Than Time

Byclown

GANG – Live is all

Marc Richard

Lacher un commentaire

* Utiliser ce formulaire implique que vous êtes d'accord pour que nous stockions les informations que vous nous confiez.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.