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DARK FUNERAL – Where Shadows Forever Reigns

 

DARK FUNERALDARK FUNERAL – Where Shadows Forever Reigns

Sortie le 3 juin 2016 Via Century Media

Lord Ahriman (Micke Svanberg) – guitare 

Chaq Mol (Bo Karlsson) – guitare 

Dominator (Nils Fjellström) – batterie 

Natt (Andreas Fröberg) – basse 

Heljarmadr – chant 


Black metal is not dead, meme 23 ans après! Preuve en est que Dark Funeral sort en ce moment son nouvel (et 6eme) opus sous le doux nom de Where shadows forever reign, une pure bombe de BM qui, malgré tout, ne cache pas ses failles. 9 titres après, surproduits, pleins d’ambiances et de riffs efficaces, on ne peut que s’incliner devant la maestria de Lord Ahriman (Mikael Svanberg pour le FISC) à envoyer des morceaux lourds sans jamais lasser.
Seulement voilà, passé la première écoute qui nous laisse sur notre séant, on se rend vite compte que ce bijou sent en fait le réchauffé d’autres formations de talent du même son.


DARK FUNERAL


Aussi on pourra citer d’évidentes références à Immortal, notamment dans le début d’Unchain my soul  ( ou dans As one we shall conquer )qui ne me rappelle que trop l’excellent Sons of Nothern Darkness du trio dirigé d’une poigne un peu trop ferme par  Abbath, avant de tomber dans Dimmu Borgir (les bons albums, rassurez-vous) sans toutes les orchestrations lors du refrain .Bien qu’axée sur un morceau spécifique, ma remarque peut hélas s’apposer sur la plupart des œuvres de ce CD , à l’exception tout de même du titre éponyme  Where shadows forever reigns  qui suinte la noirceur et le talent de ce combo qui justifie par ce seul morceau ses 23 années d’existence.
Fini le « true BM » aux sonorités de boites de conserve des années 90 initiées par The secret of the black Arts , là on rentre clairement dans une ère de surproduction que les puristes appelleront Hérésie à tort ou à raison (dans le cas de Dimmu Borgir il s’agit d’une signature, aucune offense donc).
Quoiqu’il en soit, ce nouvel effort, qui décevra sensiblement les fans hardcore des premières heures du groupe , s’en sort plutôt pas mal et offre une approche actuelle de ce qui se fait en matière de production dans le BM avec des compos qui tiennent la route et une réelle ambiance de fin du monde.

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