DEADLINE – Nothing Beside Remains
Sortie le 16 Avril 2018
Arnaud RESTOUEIX : Lead vocals
Gabriel LECT: Guitar
Christophe Gatter : Guitar
Sébastien DEBBANE : Bass/Backing Vocals
Fabrice TROVATO : Drums/Backing Vocals
DEADLINE sors le 16 avril prochain Nothing Beside Remains, son deuxième opus quatre ans après un Fire Inside remarqué et prometteur.
L’attaque sur Devil’s I The Details pose les bases d’un Hard Rock somme toute classique et très bien interprété par des musiciens maitrisant parfaitement leur sujet. Le refrain est plutôt addictif et efficace, et pousse ma curiosité malgré le timbre de voix d’Arnaud Restoueix auquel je n’arrive pas à me faire.
D.O.C. n’est pas là pour me faire changer d’avis quant à la partie vocale, et ralenti le tempo avec un Classic Rock bluessy auquel il manque ce petit truc qui fait la différence. Heureusement Fly Trap vient redonner un coup de kick à la playlist, avec un rock plutôt endiablé mais qui se perd un peu dans une débauche de solis pour clore le propos de façon abrupt.
Mon attention est à nouveau captée sur Mercenary, titre au rythme très Zeppelinien sur lequel Arnaud est parfaitement en phase avec le style. Tres mid tempo, l’ambiance du morceau est vraiment bonne et tout en retenue. Même traitement avec Man On A Mission, qui signe un des meilleurs titres du méfait, avec son rythme endiablé et sa rythmique implacable.
Apres un début un peu chaotique, Nothing Beside Remains devient plus séduisant avec quelques bonnes compos rudement efficaces à l’image de Natural Born Pimp et son gimmick à la mission impossible, ou encore Silent Tears (November 13), aux accents de GUNS AND ROSES qui rend un hommage vibrant aux victimes des attentats du 13 novembre à Paris.
La fin de l’album est vraiment bonne avec Last Shot (et son pur hard rock percutant) et un Override brut de fonderie à la patine punkisante.
Avec des influences sont très marquées comme LED ZEPPELIN ou SCORPIONS, avec cette intonation à la Axel Rose de son chanteur, DEADLINE nous livre un album musicalement abouti mais qui peine à trouver son identité. Sur Nothing Beside Remains cohabitent des très bonnes compos avec d’autres plus passables, laissant un gout d’inachevé qui nuit à l’ensemble.