DEVILMENT – The Mephisto Waltzes
Sortie le 18 novembre 2016
Dani Filth (Vocals)
Nick Johnson (Bass Guitar)
Colin Parks (Lead Guitar)
Lauren Francis (Keyboards & Vocals)
Matt Alston (Drums)
Attentions, en cette période froide, je ne saurais que trop vous recommander pour cette chronique , de vous munir de votre plus beau manteau noir, de vos New rocks, et de toute la panoplie de la teenager BM , corpse painting en prime. L’ami Dani Filth, à qui l’on doit surtout Cradle of filth (qu’on ne présente plus, au risque de se faire tabasser), récidive avec son nouveau projet Devilment, en sortant une nouvelle galette, le plutôt pas mal The devil Waltz.
Une voix reconnaissable entre mille (sauf en live où l’écouter relève de la torture médiévale), une grosse production, quelques solos (ceux de Colin Parks), des instants pagan ou presque sur Hell At My Back et on se retrouve vite, même pour les détracteurs de Cradle avec un album des plus corrects. Formé en 2011, le combo (pas forcément super groupe d’ailleurs) fait un petit frère à The Great And The Secret Show en proposant quelque chose d’éclectique, mêlant black metal, des tournes pagan héroïques, un coté mainstream et envolé qui rend la chose tout à fait audible même pour ceux qui n’apprécieraient pas forcément le métal noir.
Coup de maitre donc pour le maestro que de pondre avec ce nouveau projet une galette plutôt solide, puissante (Under The Thunder qui porte bien son nom), tintée de voix féminines (Hitchcock Blonde) quand il faut et surtout dans l’air du temps, sans pour autant trahir sa réputation et sa crédibilité artistique.
Une réussite donc qui insuffle une nouvelle opportunité au père Dani de continuer à faire du son loin de l’épée à double tranchant de Cradle.