DIRTY BLACK SUMMER – Great Deception (EP)
Sortie le 21 Mai 2021
Bel hommage que celui des gus de DIRTY BLACK SUMMER à une scène emblématique des 90’s, celle de Seattle, à laquelle ils rendent grâce.
Le projet a été initié par 5 musiciens californiens issus de groupes comme SVART CROWN, IN OTHER CLIMES, WORMSAND, et semble avoir été dicté par une volonté de renouer avec une époque aussi riche qu’éphémère et magnifiée par des groupes comme ALICE IN CHAINS entre autres.
Tout y est, du son à l’attitude, du chant à la livraison brute de fonderie des compos. Les codes du genre sont respectés au cordeau. Malgré le côté « téléphoné » de la démarche, il faut reconnaitre que les titres font leur effet, dotés d’une production propre et d’une mélancolie dépressive indissociable du genre.
Ouvrant sur le titre éponyme de l’opus, on est interpellé par la voix de Michael Khettabi capable de variations subtiles pouvant passer d’un timbre à la Eddie Vedder (au début de Pearl Jam) à la tessiture d’un Chad Kroeger (Nickelback) sur son côté grave.
Les titres s’enchainent et je me surprends presque à préférer la reprise de Womanizer de Britney Spears aux autres compos, pour son coté catchy et finalement positif.
Alors qu’attendre d’un premier jet comme ce Great Deception (il n’est pas passé loin de bien porter son titre), si ce n’est une redit que les fans du genre s’empresseront d’encenser tandis que les autres y trouveront un post rock aux accents de stoner, agréable à l’écoute mais loin d’être impérissable. Une affaire à suivre…
Tracks
01.Your Great Deception
02. Know Better
03. The Descent
04. You And I
05. Womanizer
06. Forget My Name