GHOST IRIS – Blind World
Sortie le 17 février 2017
Un groupe de plus qui nous vient du Danemark, il groupe de plus qui évidemment fait dans la qualité, le soigné (mais pas dans le black metal). Dans la Djentosphere, je voudrais les petits nouveaux de Ghost Iris, quatuor de jeunes gens bien comme il faut qui sortent actuellement leur second opus Blind World, un an seulement après leur première essai Anecdotes of sciences and soul.
En tant que fan de Djent, de musique compliquées et progressives je ne peux que me réjouir à l’annonce d’une nouvelle galette scandinave que l’on me vend comme prodigieuse mais force est de constater que parfois, il ne faut pas vendre la peau de l’ours, non, il ne faut pas! C’est donc avec un amer regret qu’après avoir écouté cet opus 3 fois dans sa totalité, je constate que malgré l’excellente production, le manque de faute de goûts et quelques passages corrects, ce nouvel effort manque cruellement de fraîcheur et d’originalité.
Le Djent est au Métôl ce que la tektonique est à la danse, un OVNI vite arrivé qui a fait du BUZZ et qui est tout aussi vite reparti. Combien de groupes se sont-ils crée ces 8 dernières années autour de ce style, pour le meilleur et surtout pour le pire ? Cette course à la technique de jeu, au son ultra fat, aux mesures complexes a-t-elle vraiment servie la musique ? Pas sûr, du moins pour la majorité des groupes et même si Ghost Iris propose quelque chose de relativement « organique » compte tenu de l’armada de virtuoses de la 8 corde actuellement présente sur le marché, il faut reconnaître que rien ne se passe.
Pas de poils dressés sur les avants bras, pas de réécoute d’un morceau particulier histoire de dire « ah mais ce passage il est pas mal ! ». Ce style a tout dit et même les pionniers du genre à la Periphéry commencent à tourner sérieusement en rond. Dommage donc que ce groupe ne soit pas formé il a 5 ou 6 ans histoire d’avoir les moyens et le recul nécessaire pour prendre part à la belle aventure de la mourante Djentosphere.