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Gotthard : Re-édition des album “Nuclear Blast”

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Souhaitant visiblement capitaliser sur la sortie du nouvel album de Gotthard ( mais sur un autre label ), Nuclear Blast réédite les 4 albums studios du groupe suisse parus quand ce dernier faisait encore partie de l’écurie du label allemand.

Sous l’appellation ” Classic series“, voici le retour de Lipservice (2005), Domino Effect (2007), Need to Believe (2009) et Firebirth (2012) , regroupés par deux sous forme de double album. A noter que c’est la troisième fois que Nuclear Blast publie Lipservice, cet album ayant déjà bénéficié en 2008 de la série Reloaded.



Pour les fans acharnés du groupe originaire du Tessin, les rééditions n’ont que peu d’intérêt puisqu’il n’y a pas de remastering et bien peu de morceaux “inédits” à se mettre dans les oreilles.

Lipservice est donc le premier album de Gotthard ère Nuclear Blast. Après l’album Human Zoo qui voyait le groupe revenir doucement vers un hard rock plus mordant, Lipservice confirme d’entrée ce retour aux sources et de quelle façon avec l’intro percutante à la batterie de All we are, titre très efficace, accrocheur et ce sont des qualités que l’on retrouve tout le long de cet album qui contient les hits Lift U up et Anytime anywhere toujours joués sur scène. Seul le morceau I’m alive semble un poil plus faible que les autres titres de ce Lipservice qui figure sans aucun doute dans les meilleures réalisations du quintet tessinois. En bonus, le titre I can’t stop qui figurait déjà sur l’édition limitée européenne de 2005.

Deux ans plus tard, Gotthard revient avec Domino Effect et nos amis suisses font preuve d’une belle forme en enchainant 7 très bons titres dont Master of illusion, Gone too far et le plus calme Falling ( sublimé sur scène en version piano-voix). Puis l’album connait un léger creux avant de se terminer en beauté sur Now et le titre acoustique Where is love when it’s gone.
Le son de cet album est plus hard, plus “compact” et semble presque trop heavy pour le style de Gotthard qui a toujours proposé des titres aux saveurs variées. En cadeau le bonus européen de l’édition limitée, Can’t be the real thing et le supplément japonais Superman, titre assez moyen pour le groupe.

L’année 2009 marque le retour de Gotthard avec Need to believe et on est d’entrée frappé par la production énorme de ce disque : guitares mordantes, basse très présente, batterie chaleureuse et profonde ( quel son de caisse claire !).
Comme d’habitude avec le groupe suisse, nous retrouvons sur cet album des titres dynamiques ( Shangri La, Unspoken words, Right from wrong),  des mid tempo ( Don’t let me down, Unconditionnal faith et le magnifique Tears to cry) mais pas de titre acoustique cette fois. Need to believe fait preuve d’une belle qualité de compositions et selon les goûts, Rebel soul pourra sembler être le titre le plus faible du lot. En cadeau, le bonus européen de l’édition limitée Ain’t enough et le fantastique Speed of Light, supplément japonais, dont on se demande bien pourquoi il ne figure pas dans le track list de l’album, tant ce titre est réussi.



Dernier album de ces rééditions, Firebirth est le premier album avec Nic Maeder qui a la lourde tâche de succéder au regretté Steve Lee, tragiquement décédé en octobre 2010. Le chanteur a été présenté en novembre 2011 par le clip de Remember it’s me, titre typique du style Gotthard. Pour ce retour, nos amis helvètes ont opté pour une production dénuée d’effets superflus et cela colle bien aux compositions de cet album de la renaissance.
Starlight est le tube de cet album, parfaite ouverture pour présenter la voix plus chaude de Nic Maeder et se révèlera un titre terriblement efficace pour faire participer le public des concerts.
La formule de nos amis helvètes ne change pas : titres dynamiques ( Fight, The story’s over, SOS, I can) , mid tempo entrainants ( Starlight, Yippie Aye Yay, Shine) et balades (Remember it’s me, Tell me, Where are you dédié à Steve Lee). Voilà donc un retour réussi et une belle introduction au deuxième chapitre de l’histoire Gotthard. En bonus, une version acoustique de Starlight et le bonus japonais, reprise instrumentale de While my guitar gently weeps.

Si vous ne connaissez pas Gotthard, voici un moyen peu onéreux d’avoir 4 bons albums de ce sympathique groupe un peu sous estimé. Si vous êtes fan acharné, hormis les bonus japonais vous ne ferez aucune découverte avec ces rééditions visiblement motivées par un appât de gains facile.


 

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