GRIFFON – De Republica
Sortie le 16 février via les Acteurs de l’Ombre
« D’un côté, l’album est une ode à la République, défendant l’État de droit, l’égalitarisme et la liberté, et de l’autre, une œuvre sacralisant la Révolution comme expression populaire de la lutte contre le despotisme et pour l’accès à la liberté. ».
L’album a été enregistré par Andrew Guillotin d’Hybreed Studio et a été mixé et masterisé par Frederic Gervais du Studio Henosis.
Un album sur fond d’histoire.
La musique sait proposer des pages de calme comme sur le précédent album. La violence musicale plonge l’auditeur dans les tranchés alternant growl et voix claire donnant un côté plus solennel à cette page dramatique de l’histoire de France.
Entre violences et quiétude
Fervent amateur d’histoire Aharon, à l’exception de « La Loi de la Nation » co-ecrit avec La Hire (Aries), aborde les questions sur la République au travers de moments clés de l’Histoire. Jean Jaures qui s’oppose à la montée des tensions en Europe avant la Première Guerre Mondiale. La faction de sénateurs qui organise l’assassinat de Jules César dans l’espoir de sauver la république romaine. La rentrée de la France dans trois jours de révolution les 27, 28 et 29 juillet 1830, connus sous le nom de « Trois glorieuses », suite au coup d’État antidémocratique du roi Charles X et de son gouvernement.
La proclamation de la Commune, république sociale. Le soulèvement du peuple parisien fut réprimé dans le sang lors de la semaine sanglante à la suite de la défaite de Sedan en 1971 et à la prise du pouvoir par les conservateurs et les royalistes. Le Parti républicain radical réussissant à faire voter la loi séparant l’Église de l’État en 1905. La constitution de 1958 réduisant le pouvoir du Parlement au profit d’un pouvoir présidentiel quasi monarchique et toujours d’actualité.
La lourde basse, telle une marche incertaine accompagne « The Ides of March » avant qu’un blast chamboule tout dans un tourbillon de riffs tel un essaim sournois tournoyant dans un roulement de tambours.