Among The Living
Il était une fois...

Il était une fois… I MOTHER EARTH

I MOTHER EARTH

Alors que les années 90 déferlaient avec leurs cortèges de groupes surfant sur la vague grunge initiée par NIRVANA, peu de formations trouvèrent grâce à mes oreilles notamment au début de cette décennie.
Ce grand chambardement arrivant en même temps que mon incorporation sous les drapeaux (et oui, je vous parle d’une époque que les moins…), je suis passé à côté de cet avènement, sans doute  aussi par un certain conservatisme il faut l’avouer.
L’esprit de changement soufflant sur les 90’s avec ses monstres sacrés, de SOUNDGARDEN et NIRVANA en passant par ALICE IN CHAINS et autres SCREAMING TREES ou PEARL JAM (initiateur du mouvement dés la fin des 80’s), quelques groupes ont attiré mon attention dont celui des canadiens d’I MOTHER EARTH.
En 1990 les frangins Tanna rencontrent le chanteur Edwin pour créer ce combo à part dont le succès sera aussi fulgurant qu’éphémère à l’image de la stabilité relative du groupe.
En 1993 sort Dig, premier opus des canadiens avec lequel je vais les découvrir et prendre une claque bien salvatrice, de celles qui mettent à mal votre sectarisme. Car oui, il était improbable pour moi à la fin des 80’s d’écouter autre chose que les groupes avec lesquels j’avais grandi et forgé ma carapace de hardos chevelu.
Un groove incroyable, des compos variées et un chanteur au charisme certain, voilà le secret d’une formation qui avait tout pour réussir.

I MOTHER EARTH
Le succès de DIG en 1993 se verra accentué par la sortie de Scenery and Fish en 1996, qui verra la dislocation de l’entente entre Edwin le chanteur, et le reste du groupe (que l’on peut réduire aux frères Tanna et au bassiste Gordon, uniques compositeurs du groupe).
Avec Scenery and Fish, IME va loin dans l’exploration musicale, livrant un album riche et plus élaboré que DIG mais probablement moins accessible (avec des explorations frisant le free jazz parfois).
Il faut attendre 1999 pour voir paraître Blue Green Orange, le troisième album des canadiens avec un nouveau chanteur en la personne de Brian Byrne. La voix de Byrne n’est pas très éloignée de celle d’Edwin, bien que moins puissante à mon sens.

I MOTHER EARTH
Blue Green Orange revient à une composition plus classique d’I MOTHER EARTH, plus proche de DIG que de Scenery and Fish et qui, malgré un disque d’or sera perçu comme une déception par le groupe.
En 2003, IME sort son dernier opus avec The Quicksilver Meat Dream qui signera l’arrêt du groupe et une orientation plus progressive avec l’injonction de quelques éléments indus’. Album au demeurant très intéressant qui n’aura pas trouvé son public.
Malgré quelques dates en 2012 et une poignée de singles, il faudra attendre 2016 et deux dates avec le chanteur d’origine Edwin (sur lesquelles ils ont joué Scenery and Fish) pour entendre parler du groupe.
Aux dernières nouvelles, le groupe prévoirait de sortir de nouveaux titres en 2020 et avec Edwin au chant. A Suivre…



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