KORITNI – Night Goes On For Days
Lex Koritni (Chant)
Chris Brown (Batterie)
Eddy Santacreu (Guitares)
Luke Cuerden (Guitares)
Matt Hunter (Basse)
Invités
Farid Medjane (Batterie)
John Coghlan (Batterie)
Yves Brusco (Basse)
Lex et sa bande nous reviennent avec Night Goes On For Days, le quatrième méfait des australiens, affirmant un peu plus sa place dans le haut de l’arbre généalogique des émules d’AC/DC. En 2012 ils avaient déjà livré un très bon opus avec Welcome To The Crossroads, salué par la critique, et encensé par le public notamment au HELLFEST.
Cette fois ci KORITNI a mis le paquet en s’adjoignant les services du prestigieux producteur Kevin Shirley (Iron Maiden, Aerosmith, Joe Bonamassa) qui a donné à cet album une dimension que le groupe n’avait jamais atteinte jusqu’à là. Il est à noter aussi que cet opus a été masterisé par Ryan Smith à Sterling Sound, qui s’était aussi occupé du dernier AC/DC.
Horns Up vient planter le décor et ouvre le bal. A l’école du bon Rock, les australiens sont assidus et fidèles, et KORITNI ne déroge pas à la règle. Pas franchement le meilleur titre de la galette mais il est efficace.
Première surprise de l’album avec ce Try To Live (A Little Bit) sur lequel la session rythmique est tenue par Vivi Brusco et Farid Medjane (TRUST). Il fleure bon la poussière et le whisky. Ou y retrouve du Kid Rock d’ailleurs.
Même topo pour ce qui est de la composition du groupe sur Carousel et Seal The Deal, livrant à nouveau deux titres d’excellente facture. Notamment pour Seal The Deal, ou le groupe envoie du sérieux, vous secouant avec un boogie rock sans accrocs.
Autre invité prestigieux sur Water Of Life, avec John Coghlan aux futs (STATUS QUO) qui signe sa première apparition studio depuis 1985. Un titre sur lequel les parties de guitares, assurées par Eddy Santacreu et Luke Cuerden , sont redoutablement efficaces. Le Bottleneck y est particulièrement bon.
On sent bien que Lex et sa bande ont franchi un cap avec cet album. Les compos sont carrées et remarquablement bien produites. La voix de Koritni aussi s’est assurée et semble s’être affranchie de toutes contraintes.
Comme sur Woman In Love, ou le groupe signe une ballade que leurs ainés d’AEROSMITH n’auraient pas reniée.
Beau clin d’œil encore à AC/DC avec ce Rock’N’Roll Ain’t No Crime et son refrain accrocheur au possible. Sévèrement burné, le titre vous botte le cul et le pire, c’est qu’on en redemande.
Il n’y a pas à dire, l’Australie est bien une terre de Rocker pur et dur. A l’image de leurs ainés comme AC/DC bien sûr mais aussi des ROSE TATOO, KINGS OF THE SUN et j’en passe, le pays semble être une terre fertile en talents.
En 12 titres les KORITNI vous feront à la fois taper du pied, voyager le long du Mississippi, giguer avec quelques garçons vachers, et vous perdront dans un bayou.
Lex nous livre ici un album abouti et mature, doublé d’une production impeccable et d’un artwork soigné (réalisé par Mark Wilkinson (Judas Priest, Marillion, The Darkness …)).
Amateurs de bon son et rêveurs d’une route 66 éternelle, cette galette est pour vous.
Track list :
01. Horns Up
02. Try To Live (A Little Bit)
03. Rock ‘N’ Roll Ain’t No Crime
04. Carousel
05. Night Goes On For Days
06. Woman In Love
07. Seal The Deal
08. Breakdown
09. The Mississippi Delta
10. Water Of Life
11. Little Man
12. Waking Up The Neighbours
