PAT O’MAY – Welcome To A New World
Sortie le 17 septembre 2021
Un équilibre parfait sur l’ensemble.
Encore une belle livraison avec ce nouvel opus du prolifique et talentueux Pat O’May accompagné de sa bande de potes qui n’ont rien à lui envier question talent.
C’est sous la forme d’un concept album que Welcome To A New World se décline, narrant les tribulations de M. No Face, personnage dont les sens sont absents, véritable reflet de notre société.
Au-delà des questions existentielles que soulèvent les thèmes abordés tout au long des 12 pistes, l’opus est musicalement riche et remarquablement bien ficelé.
On commence par un Heavy martelé brillamment dès le premier titre avec I Shall Never Surrender, morceau le plus conséquent de l’album, pour enquiller sur un Grinch massif et implacable. Le duo Babin (basse) / Helfy (Batterie) est terriblement efficace.
Forcément, les guitares sont impeccables et les voix bien misent en avant ce qui donne un équilibre parfait à l’ensemble. Les fans de Pat O’May y trouveront sans aucun doute leur compte, avec le coté celtique en moins (mise à part le Bouzouki que l’on retrouve sur le premier titre).
Ecrit comme on réalise un film.
A travers l’histoire de M. No Face, qui représente en fait chacun de nous, Pat défend une certaine vision de la liberté individuelle. Car libre il l’est Pat O’May et il défend, à travers Welcome To A New World, la nécessité de changer radicalement notre façon de vivre pour une acceptation de l’autre. Bien entendu cela concerne également notre relation à l’environnement dans lequel on vit et que l’on a plutôt tendance à négliger.
Avec un titre comme The Warrior, l’accroche est parfaite pour le sujet. Les guitares sont riches et accrocheuses, les digressions au clavier savoureuses et l’urgence palpable et oppressante.
La rupture est brutale avec I Belong, titre acoustique et intimiste sur lequel Pat livre une facette tendre du personnage.
Welcome To A New World s’écoute comme on lit un livre passionnant, de ceux dont on ne peut pas décrocher de la première à la dernière page. Ecrit comme on réalise un film, l’histoire se déroule logiquement et agréablement durant l’heure que dure l’opus. Un bien bel album qui trouvera forcément une résonnance auprès de chacun.
Grinch