PRINCESSES LEYA – L’histoire sans fond
Sortie le 12 Mars 2021
Difficile de rédiger une chronique d’une œuvre aussi barrée que celle de PRINCESSE LEYA avec son Histoire sans Fond iconoclaste et hilarante.
On retrouve aux commandes Dedo (que l’on ne présente plus hein), Antoine Schoumsky (acteur, humoriste et scénariste dans la vraie vie), Cleo Bigontina (talentueuse bassiste pleine d’humour) et Xavier Gauduel.
Sous forme d’un Opéra Metal ponctué de sketchs, Histoire sans Fond est une comédie musicale décalée qui narre les aventures d’une bande de potes qui se retrouve projetée sur la planète Chlamidia 4 à la suite d’une malédiction Viking et d’un jeu de mot trop pourri (et ça, il y en a un paquet là-dedans).
Passé le cap des premières minutes pour la prise de rythme logorrhéique (ouaip, ils causent un peu vite pour le boomer que je suis), j’avoue que j’ai bien accroché le délire sans en perdre une miette.
Avec les PRINCESSES LEYA, on se trouve clairement entre ULTRA VOMIT, TENACIOUS D et du SPINAL TAP, avec une production léchée made in Pierre Danel (guitariste du groupe Kadinja).
On trouve toutes les références possibles et retournables (ou pas), des titres aux textes profonds sur la condition de l’homme comme ce magnifique Ouais Ouais Ouais (il y en a 208 là-dedans) ou encore Destruction Vaginale (que l’on devrait mettre dans les manuels d’éducation sexuelle). Des reprises fidèles comme Balls Balls Balls (Ref Sabrina mais en plus velu) ou Grâce à l’Alcool (vous reconnaitrez la grenouille), mais surtout un humour en mode Kalash et même du Rap (pour l’audience hein).
Impossible de vous en dire plus, il faut vous faire une idée par vous-même avec votre seuil de tolérance et d’humour (fans de Kev Adams passez votre chemin). Bravo pour la bouffée de bonne humeur en cette période bien merdique.