SOILWORK – A whisp of the Atlantic
Sortie le 4 décembre 2020 via Nuclear Blast
Bastian Thusgaard : Batterie
Björn “Speed” Strid : Chant
David Andersson : Guitares
Markus Wibom : Basse
Sven Karlsson : Claviers
Sylvain Coudret : Guitares
Onze albums au total ça représente quelque chose de solide quelque part. Quant à leur date de création elle remonte à 1995. Donc nous avons un combo qui a plus de vinq-cinq ans de carrière. Et ils nous viennent de la ville de Helsingborg en Suède pour rappel. Ce nouvel EP est sorti le 4 décembre via le label Nuclear Blast. “A whisp of the Atlantic” est le titre de ce nouveau mini et il consiste d’emblée en une superbe composition agrémenté d’une excellente vidéo pour l’occasion. La particularité de ce titre est qu’il dure seize minutes et porte le nom de l’EP. Il possède une connotation bien plus progressive qu’à l’accoutumée.
Au rayon des surprises il est à noter la présence d’une trompette et même du violoncelle. Bien sûr la formation possède déjà quelques éléments prog dans leur répertoire mais ici c’est un pas en avant pour aboutir à une nouvelle direction musicale en somme, plus libre et plus à même de partir dans de multiples directions au final. Sur cette première piste le piano lance les hostilités, puis des changements de structure interviennent avec même un chant typiquement black metal, du jazz, du rock et voilà le résultat : un excellent morceau tout bonnement. L’ouverture d’esprit des musiciens de la formation est plus que palpable ici. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cela fonctionne parfaitement bien.
Ce morceau fleuve a été mis en boite cet été ainsi que “The nothingness and the devil” pour la petite histoire. Avant ces deux compositions un an auparavant on avait pu découvrir les trois pistes de la trilogie Feverish sous la forme de clips.
L’aspect mélodique est une fois de plus très mis en avant. “Desperado” s’avère être un titre bien représentatif du répertoire de la formation. Quant à “Death diviner” la touche progressive s’invite avec justesse et il offre une bonne dualité de chant : un chant clair et un autre growlé. C’est une piste assez proche des derniers travaux de la formation. “The nothingness and the devil” s’avère être un peu plus death que les autres de par le chant.