SYLAR – TO WHOM IT MAY CONCERN
Vocals – Jayden Panesso / @JaydenPanesso
Guitar – Dustin Jennings / @Dustin610
Guitar – Miguel Cardona/@MiguelCvrdona
Bass – Travis Hufton / @TravisHufton
Drums – Thomas Veroutis / @YungLungs
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Belle surprise ce mois-ci avec l’Electro post hardcore de SYLAR qui a mis à rude épreuve mes enceintes ainsi que les nerfs de mes voisins. Puissant et mélodique, les new yorkais nous livrent ici une galette savoureuse, percluse de breaks et de ruptures épileptiques bien énervés. A la fois chaotique et posé, Sylar revisite un Nu Métal, qui tend à se répéter, en y imposant sa griffe.
Servis par des chants rugueux et puissants, ils jouent dans la cour d’un Linkin Park, avec des chants post métal coreux mixés à du Nu Métal. Oscillant entre douceur et brutalité, To Whom It May Concerndistille ici un cru gouteux qui ravira les adeptes du genre.
KYNG – BURN THE SERUM
Tony Castaneda (Bass/Back up Vocals)
Pepe Clarke (Drums)
Eddie Veliz Guitar (Lead Vocals)
C’est avec Burn The Serum que les californiens de KYNG reviennent dans l’actualité d’une scène Stoner déjà bien fournie. Ce deuxième brulot du power trio nous balance en bloc un Heavy classique qui, malgré quelques pépites, ne brille pas par son originalité. Bien que de bonne facture, les compos n’arrivent pas à éveiller chez moi plus qu’un intérêt lointain. Quelques morceaux sortent du lot comme Self Medicated Man ou encore le titre éponyme de l’opus Burn The Serum.
On est sur une ligne indéniablement à la Black Sabbath, avec de grosses rythmiques bien grasses et un chant clair, mais malgré tout on retombe vite dans l’ennui.
C’est dommage car l’interprétation est de qualité mais les sœurs inspiration et originalité ne se sont pas penchées sur cet opus. Dans le genre je vous recommanderai plutôt un MOS GENERATOR avec son Electric Mountain Majesty plus à même de ravir vos sens.
BLACK TRIP – GOIN’ UNDER
Peter Stjärnvind: Lead & Rhythm Guitars
Johan Bergebäck: Bass
Joseph Tholl: Vocals
Sebastian Ramstedt: Lead & Rhythm Guitars
Jonas Wikstrand: Drums
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Les Suédois de Black Trip me mettent dans une position inconfortable avec leur Goin’ Under(ils y sont arrivés d’ailleurs…), tiraillé entre l’amusement nostalgique et la colère qu’un « crime de lèse-majesté » peut amener. Clairement, à la premier écoute, je me suis demandé si je n’avais pas à faire à un groupe de cover reprenant tant bien que mal le mythique album Iron Maiden du groupe éponyme. Tout y est. Du son à l’interprétation, jusqu’à la voix de Joseph Tholl clonant parfois à l’identique un Paul Di’Anno au meilleur de sa forme.
Bref, nous sommes ici en présence d’une attraction en immersion au cœur de la NWOBHM, au début des 80’s. Il va de soi que ce méfait ne s’adressera qu’aux adeptes d’une époque qui brilla par la créativité et l’originalité des acteurs qui la façonnèrent.. ce qui n’est pas le cas des BLACK TRIP. Amoureux de Thin Lizzy certains titres vous irriterons probablement!
Bref, 8 titres et 34 minutes plus tard, il ne me restera de cette écoute qu’un gout amer, malgré une interprétation de qualité mais définitivement sans saveur. Bad trip