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TAAKE – Kong Vinter

TAAKE - Kong VinterTAAKE – Kong Vinter

24 novembre 2017 via  Dark Essence Records

Hoest : (all instruments)


Que de chemin parcouru et de façon exemplaire depuis les débuts sous le nom de Thule en 1993 accompagné de ses démos. Le changement de nom s’est produit en 1995 pour Taake. Il enclencha le commencement d’une carrière assez incroyable quand on y songe avec sa démo intitulé « Manndaudsvinter« . Le tout premier CD intitulé « Nattestid Ser Porten Vid« en 1999 était imprimé chez Wounded Love. La touche nordique alliée au son du Grieghallen associait l’utilisation des runes pour son logo et ses textes. Il décrivait la période nocturne scandinave c’est à dire la thématique de la nuit sur son sol d’origine. Le folklore lié à la langue norvégienne a toujours été une marque de fabrique.

Voici donc le septième album de TAAKE  Kong Vinter toujours sur présent le label Dark Essence Records et Il succède à « Striden Hus » sorti trois années auparavant. En outre, il tombe à pic en quasi pleine période hivernale (24 novembre 2017). Il peut être traduit de la manière suivante : le roi hiver. De plus, il est agrémenté d’une pochette qui retranscrit au mieux les émotions et les atmosphère de son créateur seul maître à bord. Hoest revient nous délivrer une nouvelle leçon de Black Métal tellement nordique dans l’âme.

 



TAAKE - Kong Vinter


Il  a encore une fois n’est pas coutume cette voix si particulière, si caractéristique et si misanthropique en même temps. On peut dire que ce CD est dans la droite lignée de ses prédécesseurs. Il a composé en solo l’intégralité des morceaux et il peut donc en tirer une certaine fierté. Du coup, on est assuré d’avoir en face de nous un répertoire authentique. Les morceaux oscillent entre six et huit minutes en moyenne excepté « Sverdets Vei » en ouverture. La production a été confié à Bjoernar Erevik Nilsen au Conclave Studio. Les fans devraient selon toute logique se retrouver pleinement dans cette nouvelle leçon de Métal sombre et sans compromis.
Le seul bémol est la fin de cet opus : « Fra Bjoergegrend mot Glemselen » la septième piste ne comporte pas de vocaux et cela manque tout de même.

En définitive, voilà un nouvelle offrande très correcte de la part de l’homme de Bergen qui voue un culte à ce ce qu’il sait le mieux faire à savoir un Black Métal agressif et haineux. L’avenir est dégagé en somme avec cette galette et le one man band studio se comporte comme une entité fidèle. On peut dire qu’il reste une valeur sûre. Et, n’oublions pas que c’est sur scène que Hoest et ses membres sessions live donnent le meilleur d’eux mêmes et transcendent à chaque fois les albums studio.


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