THE DISTANCE – Radio Bad Receiver
Sortie le 1er avril 2016
Mike (Vocals and guitars)
Sylvain (Guitars)
Duff (Bass)
Dagulard (Drums and vocals)
Deuxième opus pour les Parisiens de THE DISTANCE avec un Radio Bad Receiver très bien produit et qui chahute les codes.
Difficilement classable, les gus empruntent des chemins aux influences bien marquées et revendiquées. THE DISTANCE distille un rock couillu et turbulent entre du FOO FIGHTERS ou du PEARL JAM.
Avec l’irrévérence d’un grunge plutôt chiadé et sale comme sur le titre éponyme de l’album Radio Bad Receiver, à des titres plus mainstream (Nasty light, Perfect Things), THE DISTANCE touchera forcement juste dès la première écoute.
Délicieusement addictif par certains aspects (The Unconscious Smile), et définitivement énervé (Insomia), Radio Bad Receiver vous bottera le cul d’une manière ou d’une autre.
La voix de Mike colle parfaitement aux compos. Très proche de celle du gars de Seattle dans les intonations et le phrasé, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec Nirvanna (Mesmerise).
Le méfait est redoutable d’efficacité, chaque titre semblant avoir été composé pour prendre l’auditeur à contrepied.
La multiplicité des styles est d’ailleurs un reproche que l’on pourra faire, à ce néanmoins très bon album. On s’y perd un peu au fil des écoutes, trouvant difficilement une adhésion massive à l’ensemble des compositions de l’opus.
Vous l’aurez compris c’est un peu la valse des étiquettes, et chacun y trouvera son compte avec un peu de patience.
Une chose est sure : les gus ont un esprit rock bien ancré et sans concessions. On sent qu’ils sont résolument taillés pour la scène à l’image de la majorité de leurs compos. Écartelé entre une multitude d’influences toutes aussi bonnes les unes que les autres, THE DISTANCE nous livre ici une galette brut et efficace qui vous fera forcement réagir.
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