Among The Living
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THERION – Leviathan 2


THERIONLeviathan 2

Sortie octobre 2022

Christofer Johnsson : guitares, claviers
Christian Vidal : guitares
Nalle Påhlsson : basse
Thomas Vikström : chant, chœurs et claviers
Lori Lewis : chant
guest :
Björn Höglund : batterie
Cătălina Popa-Mörck  : flûte
Ally Storch : violon, violoncelle et alto
et divers invités au chant.

 

Quand est sorti le premier Leviathan, Christofer nous avait annoncé un triptyque, avec un premier album qui se voulait « tubesque », un second en atmosphère, et un troisième expérimental.

Pour Leviathan 1, sorti en 2021, c’est validé (cf. la chronique disponible ici).

Quand ce Leviathan 2 est arrivé, j’étais impatient de découvrir ces morceaux atmosphériques.

Quelques semaines plus tard, et après de multiples écoutes, j’apprécie l’album, mais je cherche les atmosphères promises. J’ai vraiment l’impression d’écouter un Léviathan 1 bis, comme s’il s’agissait des chutes des sessions du précédent opus.

Et finalement, après vérification, c’est bien de cela qu’il s’agit. En cours de route, Christofer a changé son fusil d’épaule et a décidé de sortir un disque dans la droite ligne du premier, en utilisant une partie des chutes de celui-ci.

Du coup, passée la déception initiale, je me trouve face à un problème. L’album est-il bon ? Oui.

Est-il au niveau du premier ? Pas tout à fait. L’ouverture, « Aeon Of Matt », sonne comme du Therion pur jus et se montre très appréciable, mais son impact est malgré tout inférieur à celui de « The Leaf On The Oak Of Far» qui ouvrait la galette précédente. Et tout est à l’avenant.

« Alchemy Of The Soul », au tempo globalement plus lent, placé en troisième position, est bon, mais il ne tient pas la comparaison avec le morceau titre, proche dans l’esprit et placé au même endroit sur le premier volet.



C’est bien, l’album est agréable à écouter, mais systématiquement j’ai envie de revenir au premier Opus.

J’ai plus l’impression d’écouter un complément du disque 1 qu’un album à part entière, comme si il manquait de chair, de muscles, de viande, de corps.

C’est comme au cinéma ; une suite est rarement au niveau de l’original (il y a des exceptions, type “le Parrain”, mais elles sont quand-même minoritaires).

Et en parlant d’artistes cinématographiques, le morceau « Pazuzu », qui clôt l’album et qui est proposé içi avec deux orchestrations différentes , une plus proche des standards de Therion et l’autre plus orientée AOR. Il y a une explication rationnelle à cela.

Ce morceau avait d’abord été proposé à Alice Cooper, qui l’a refusé. S’en est suivi une réadaptation afin que le titre colle plus à « l’esprit Therion » et à ce « Leviathan 2 ». Le morceau, comme le reste, n’est pas désagréable, sans être transcendant.

Ma crainte avec le cas Leviathan, c’est l’effet Matrix. Un premier volet excellent, un deuxième qui est sympathique mais n’apporte pas grand chose, et un troisième désastreux (évitez les injures ou les commentaires désobligeants, ce n’est que mon point de vue, grand bien vous fasse si vous trouvez que le troisième volet de Matrix est un des plus grand film du monde…).

En tout cas, on sera bientôt fixés. A la mi décembre 2023 doit sortir le dernier volet de la trilogie, à voir ce que nous a réservé le sieur Christofer pour ce chapitre final*.


Tracklist
01 – Aeon Of Maat
02 – Litany Of The Fallen
03 – Alchemy Of The Soul
04 – Lunar Coloured Fields
05 – Lucifuge Rofocale
06 – Marijin Min Nar
07 – Hades And Elysium
08 – Midnight Star
09 – Cavern Cold As Ice
10 – Codex Gigas
11 – Pazuzu

12 – Pazuzu (AOR version)


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