TIGERLEECH – The Edge On The End
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Sortie Mai 2019
Fabien : Guitare
Olivier : Batterie
Gabor : Basse
Sheby : Chant
Bel effort des français de TIGERLEECH avec ce premier opus The Edge On The End qui brasse large question influences, mais d’une manière plutôt harmonieuse.
Evoluant dans un style qu’on pourrait qualifier de Sludge Stoner, TIGERLEECH n’en reste pas moins affranchi des cases dans lesquelles on voudrait le loger pour nous surprendre au fil de cet album bien foutu.
Ouvrant sur un Sandstorm qui porte bien son nom, vous emportant dans un stoner lourd et rugueux, on poursuit dans un registre plus proche d’un Metallica période St Anger avec An Expérience Call Life notamment quant à l’approche vocale et rythmique.
Plus l’on plonge dans l’album et plus la lourdeur s’installe. TIGERLEECH ne fait pas dans l’aérien c’est clair, le tempo est massif et les guitares ne sont pas là pour alléger le tout.
Il y a un côté hypnotique dans la musique des parisiens, sorte de thérapie à une journée de merde que l’on voudrait traiter efficacement, et idéalement en live. Car oui, la musique de TIGERLEECH est calibrée pour la scène, endroit où elle doit prendre tout son sens et sa dimension, chose que le studio semble un peu trop contenir à mon gout.
A la croisée des chemins du punk, du gros rock voire même du grunge, TIGERLEECH distille un groove certain comme on peut l’entendre sur le titre éponyme de l’opus, avec son intro légère et ses chœurs du meilleur effet.
Le final sur Acid Gang est aussi déroutant finalement que le reste. Alors que l’on pensait avoir à faire à une galette avec une certaine redondance, on se retrouve avec une heure de zic à tiroirs et beaucoup moins évidente qu’il n’y parait. En 10 titres les gus m’ont convaincu de la pertinence du propos et de son avenir. Il me tarde de les voir sur scène.
1 commentaire
No comment….juste, merci beaucoup. Sheby/Tigerleech