Among The Living
Chroniques Albums

UNFOLD – AEON AONY

UNFOLD – AEON AONY

UNFOLD – AEON AONY

Réedition 2020 – Division Records

 Danek: Vocals

Elie: Guitar

Laurent: Drums

Alain: Guitar

Vincent: Bass

Bandcamp


Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, mais pas si lointaine…

(musique de Star Wars SVP !)

POST METAL !

Episode 6.66 : Le Pouvoir de la Suisse.

Nous sommes en 2003,

Alors que la Suède, l’Allemagne et les Etats Unis semblent régner sans partage sur une scène post metal en pleine effervescence (ISIS, CULT OF LUNA, NEUROSIS, PELICAN…)

Un petit label nommé Division Records décide de monter au front en jetant un immense pavé dans la mare.
Déjà connu pour des sorties de groupes de qualité comme ORDEAL, FORCEED, IMPURE WILHELMINA, le label décide cette fois ci de jouer dans la cours des grands et dévoile une arme de destruction massive qui c’est vu réédité pour la première fois en format vinyle à notre époque en début d’année…

Et il s’agit bien d’un immense pavé lorsqu’en 2003, les membres d’UNFOLD accouchent de « Aeon Aony ». Il marque une véritable évolution dans la musique du groupe, passant d’un Néo Metal lourd et suintant sur « Pure » (leur 1er effort paru en 2000) à un Post Metal oppressant, hypnotique et punitif. Autant vous dire que dès « Medusa Euryale Sthenyo » le groupe nous emmène dans des abysses encore inconnues à l’époque. Un riff mélodique et inquiétant en guise d’intro, les hurlements fou furieux du chanteur, la batterie qui vous décolle les tympans et ce son de basse tout simplement monstrueux (omniprésent sur la totalité de l’album et mention spéciale sur le morceau « Phantom Structures »), et nous voilà parti pour une virée dans la folie humaine avec un grand F. Dix morceaux, dix tueries, et cette sensation persistante qu’à chaque nouvelle piste, on semble s’enfoncer un peu plus dans un enfer musical, un tourbillon de violence et d’aliénation mentale, qui malgré quelques moments d’accalmies magnifiquement orchestrés (« Baron Rouge » et sa superbe introduction au piano avant une montée en puissance comme j’en ai rarement entendu) nous pousse toujours plus loin dans le gouffre qu’UNFOLD creuse.


UNFOLD – AEON AONY


La violence, la mélancolie, la folie traverse la musique des Suisses, et j’ai l’intime conviction qu’elle est en partie due au chant de Danek. Sa prestation vocale sur tous les morceaux, est absolument ahurissante. A chaque écoute de « Aeon Aony », et ce depuis 15 ans, j’ai toujours la sensation qu’il hurle de plus en plus fort au fur et à mesure que les morceaux défilent. Prestation qui fut effectuée en une seule prise… ça laisse tout simplement rêveur et dubitatif face à cette performance vocale hors norme.

Et finalement lorsque vient sonner le glas avec « The Templar’s Lamina » (qui est à mes yeux, le morceau qui se rapproche le plus du 1er album de UNFOLD) et son groove de batterie à vous fracturer la nuque, le 1er reflexe post écoute (passé la position fœtale) est de remettre le vinyle sur la face A, car une fois qu’on a goutté à la folie Suisse, il est impossible de ne pas replonger.


Tracklist :

Medusa Euryale Sthenyo
I Miss My Dallas
Baron Rouge
Superman Diabolico
We Remember The King
Sabres Silas
Enter Sinus
Phantom Structures
Rhythm Slayer Olé
The Templar’s Lamina

 

 

 

 

 

 

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