WHEEL – Resident Human
Sortie le 26 mars 2021
WHEEL nous livre un album décomplexé à la maturité bien affirmée.
N’étant pas un grand fan du Prog Métal en général, et mes connaissances dans le genre pas vraiment affutées, j’ai malgré tout trouvé globalement mon compte avec le dernier opus des Finlandais de WHEEL.
C’est avec leur deuxième et dernier album Resident Human que je découvre le groupe, plongeant dans l’univers « métronomé » du quatuor livrant un album riche et hautement immersif.
Il faut bien avouer que l’écriture est fameuse ici, les instruments occupant tout l’espace, à la fois hypnotique et aérienne elle sait aussi se faire massive avec des attaques puissantes comme sur Ascend ou encore Movement.
WHEEL côtoie l’ombre et la lumière à travers sa musique, avec cette constante vocale qui se pose en véritable balancier avec le timbre clair de James Lascelles qui ne fléchi pas face aux assauts des musiciens comme on peut l’entendre sur le titre éponyme de l’opus Resident Human.
Ce qui m’a vraiment botté le cul c’est le jeu de basse d’ Aki «Conan» Virta, notamment sur le titre Movement, mais aussi la performance de Santeri Saksala à la batterie qui est juste bluffant.
Il y a trois compos conséquentes sur Resident Human, dépassant chacune les 10 minutes, et donnant le champ libre à la composition à tiroirs dont le combo est friand. Sur un titre comme Hyperion on voyage à travers les paysages sonores variés que développe le groupe. De mélopées contemplatives à des rythmes plus heavy, WHELL ne laisse jamais l’auditeur s’installer vraiment confortablement.
Ici les Finlandais jouent avec nos émotions à la manière de montagnes russes. Entre un prog poli, des explorations plus lourdes, plus sombres et un socle rock groovy au possible, WHELL nous livre un album décomplexé à la maturité bien affirmée. Pour ma part il ne leur manquera qu’un peu d’aspérité pour me convaincre complètement, mais c’est mon sentiment de vieux rocker affirmé.