MOONSPELL + ROTTING CHRIST + SILVER DUST
La Machine du Moulin Rouge – Paris
Vendredi 01 Novembre 2019
Manque de bol pour moi ce jour, Stephan a ses connexions et est déjà dans la Machine, moi, dans la file d’attente à patienter, bon ça va la météo a décidé d’être clémente juste le temps d’une file d’attente en plein air. Je finis par retrouver mon boss et quelques autres photographes dont Peetoff et Matthieu.
18h30 pétante, SILVER DUST pose ses guêtres sur scène, et l’intro « Libera Me » nous plonge directement dans l’ambiance très théâtrale du groupe, enchainée par « The Unknwown Soldier », bien lourde, la formation est standard avec un guitariste, un bassiste et un batteur, le tout mené par un chanteur, bien sûr, tout le monde au look bien victorien, haut de forme de rigueur.
Les samples donnent un certains volumes aux morceaux, un énorme écran numérique sous cadre diffuse tout un tas d’images en relation avec les titres, ce qui nous ancre un peu plus dans leur monde, mélangeant steam punk et neo classique. Deux danseuses viennent prendre part à la fête en alternance, une mariée tout de noir vêtu et son opposée blanche. A mi-set, le chanteur nous targue d’un solo de guitare tout seul sur scène mais contre un orgue sur écran en guise de battle puis il enchaine sur un solo sur fond de techno, bluffant.
La fête reprend « La La La La » et on décèle une influence SOAD, par la façon de chanter. Ce groupe est génial, il est tellement difficilement définissable par le ressenti qu’on pense à plusieurs choses sans pouvoir mettre un doigt dessus, mais en se disant putain ! mais ça sonne bien. Ils joueront une grosse demi-heure, termineront par « Ave Satani » temps suffisant pour me convaincre de la découverte chapeau bas les gars….
SILVER DUST setlist
Libera Me
The Unknown Soldier
Shame On You
The Age of Decadence
Forever
Duo Orgue/Guitare
La La La La
The Calling
The Judgement Day
Ave Satani
Le petit débriefing avec Steph étant fait, nous repartons aux affaires avec ROTTING CHRIST, ma grosse attente de la soirée. Groupe que j’ai connu vers 1993, avec « Thy Mighty Contract », ma période très black metal…que j’ai lâché petit à petit, n’y trouvant plus mon compte, ni d’évolutions intéressantes concernant le « true » black metal comme ils disent…
Mais voilà, je pense que depuis quelques années le groupe excelle dans son domaine, avec des albums vraiment excellents, dont « Katá ton Daímona Eautoú » avec lequel ils ouvriront leur set par « 666 ». Ils enchaîneront une petite douzaine de titres exclusivement axés sur leurs quatre derniers albums avec juste deux morceaux des années 90 et une reprise de THOU ART LORD.
« Kata Ton Daimona Eaytoy » est une véritable tuerie suivie de « Apage Satana ». Gros son, grosse claque en particulier sur « In Yumen-Xibalba » emboitée par « Grandis Spiritus Diavolos » et terminant leur set par un vieux titre « Non Serviam ».
Alors avec le recul, certaines choses m’ont un peu perturbé, car je suis venu voir un groupe de black metal, mais leur notoriété en aurait bien fait un peu des « pop stars » … je m’explique depuis quand on frappe dans les mains pendant un groupe de black … ? Et pourquoi vendre des t-shirt du mythique « Thy Mighty Contract » à trente balles, sans même en jouer un titre…là, j’avoue être un peu déçu pour le coup…
Sinon, OK, ROTTING CHRIST assure sur scène, les frère Tolis sont fort sympathiques et il est vrai que depuis 10 ans le groupe offre une discographie revisitant le style d’une manière qui me convient parfaitement, je suis content, j’aurai enfin vu ROTTING CHRIST.
ROTTING CHRIST Setlist
666
dub-sag-ta-ke
Fire, God and Fear
Kata Ton Daimona Eaytoy
Apage Satana
Dies Irae
The Forest of N’Gai
Societas Satanas
(Thou Art Lord cover)
In Yumen-Xibalba
Grandis Spiritus Diavolos
Non Serviam
20h28, Fernando fait son entrée, accompagné de sa lanterne, MOONSPELL troisième groupe de la soirée à fouler la scène de la Machine lance les dernières hostilités et on devrait en avoir pour une heure trente de death made in « Portougal ».
Le début de set fait la part belle au dernier album en date « 1755 » puis le groupe va beaucoup jouer de morceaux des deux premiers albums « Wolfheart » et « Irreligious » datent de 1995 et 1996 donc les vieux fans sont plutôt ravis et j’avoue que moi aussi car c’est la première période que je préfère.
Les quinze titres (rappels compris) de la setlist piochant exclusivement dans les trois albums précité, seuls « Night Eternal », « Breathe (Until We Are No More) » et « Everything Invaded » iront chercher ailleurs mais loin de couvrir leur discographie plutôt dense, et heureusement pour moi sans toucher à « Alpha Noir / Omega Blanche » que je n’aime guère.
Le show est à la hauteur de la réputation du groupe, mais ne réussira pas à me convaincre de retourner les voir, même si scéniquement tout est là, au niveau son c’est parfait et le public est une cause acquise, mais il me manque un truc, peut-être est-ce simplement le fait de ne pas assez connaitre ? Je ne sais pas, mais voilà, au moins je pourrais dire MOONSPELL live : Done !
Une bien bonne soirée tout de même avec une bonne découverte SILVER DUST, une petite déception ROTTING CHRIST et une chose faite MOONSPELL en live !
Un très bon moment passé avec Peetoff et Steph, c’était bien cool, on remet ça quand vous voulez.
Un fois de plus Garmonbozia à proposé une affiche exceptionnelle ce soir, un grand merci à eux d’avoir rendu ce report possible.
MOONSPELL setlist
Em Nome Do Medo
1755
In Tremor Dei
Opium
Awake
Night Eternal
Breathe (Until We Are No More)
Everything Invaded
Evento
Mephisto
Vampiria
Ataegina
Alma Mater
Encore:
Todos os santos
Full Moon Madness