Among The Living
Interview

Entretien avec Madeleine chanteuse du groupe TUNGS10

Entretien avec Madeleine chanteuse du groupe TUNGS10 à l’occasion de la sortie de leur dernier opus “The Lost Manuscript“.

tungs10


Bonjour, pourrais-tu te présenter et présenter le groupe s’il te plait ?

Bonjour, je suis Madeleine et je suis chanteuse dans Tungs10. Tungs10 est composé de Cédric (leader/tyran/couteau suisse absolu) qui est d’abord guitariste mais aussi compositeur parolier et un peu chanteur. Nous avons également Pierre-Yves en guitare rythmique, Seb à la bass et Charles à la batterie. Nous jouons ce que l’on va appeler du Metal Mélodique. A vrai dire, nous n’avons pas trouvé de meilleure étiquette que ça.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de faire du rock ?

Déjà c’est une musique que j’aime. J’ai découvert le rock au sens général toute petite parce que j’ai une sœur beaucoup plus grande que moi qui quand elle était ado écoutait Nirvana et Offspring. Du coup quand j’avais 7 ou 8 ans j’écoutais Nirvana et Offspring. Puis j’ai eu une copine qui m’a fait écouter Emperor et là j’ai découvert le Black Metal et ça a été une révélation. Je n’ai pas écouté du metal très longtemps étant ado, parce que c’est très difficile de trouver une communauté metal quand tu habites en banlieue parisienne (en Seine et Marne en l’occurrence) et que la mode est au RAP.

Et maintenant tu es sur Morlaix c’est ça ?

Oui, j’ai vécu une vingtaine d’années en Seine et Marne, et cela fait maintenant une grosse dizaine d’années que je suis en Bretagne. Mais quand tu es en région Parisienne et que la majorité des gens écoutent du RAP, c’est difficile d’être différent. Alors de Black Metal tu passes à Hard Rock et Nu Metal. A l’époque il y avait la Team Nowhere, Limp Bizkit, Korn etc… Au début ce n’était pas ma musique de prédilection, mais en fait tu t’en accommodes parce qu’à un moment tu en as marre d’être seule à écouter du Black Metal. Et un jour tu arrives en Bretagne et le copain d’un copain te dit « Hey !  Je joue dans un groupe de metal » et là tu réponds « Ah, cool ! J’adore le metal ! Vous ne cherchez pas une chanteuse ? » et le gars te répond « bah si en fait, c’est vrai que le guitariste n’a pas envie de chanter, viens à la répèt’ ». Le lendemain j’étais à la répèt’. On m’a donné le texte alors j’ai dit « je vais voir ce que je peux faire », et je suis encore là quatre ans après.

Tungs10 est ton premier groupe ?

Alors non, ce n’est pas mon premier groupe. (Rires). Avant j’étais dans un groupe de Fest-noz donc de danses Bretonnes. Je faisais de l’accordéon.

Et en tant que chanteuse ?

Oui en tant que chanteuse c’est mon premier groupe en effet. Avant je chantais pour moi. Mais c’est vrai qu’on ne s’improvise pas complètement chanteuse parce que cela demande un minimum de technique malgré tout, et un minimum de musicalité. En fait, à la base je suis pianiste et j’ai toujours beaucoup chanté à la maison. Cela allait de Marie Laforêt aux Fantôme de l’Opéra ; c’était très éclectique.

Tu joues de l’accordéon donc ?

Oui, mais ça c’est venu très tard, quand je suis partie en Bretagne. Ma colocataire jouait de l’accordéon et je trouvais cela génial. J’étais passionnée de danses Bretonnes et j’avais très envie de jouer de l’accordéon également. Du coup lorsqu’on m’a proposé de rejoindre un groupe, j’avais 3 mois d’accordéon dans les pattes et j’ai dit « oui, d’accord » et ça a matché !

A ce que l’on dit il y a des similitudes entre le piano et l’accordéon c’est vrai ?

En fait non. Pas avec l’accordéon diatonique. C’est-à-dire que j’ai un accordéon qui n’a que des touches rondes et il n’y a aucun repère visuel similaire à celui du piano. Bien évidemment il y a des repères visuels, mais on n’est pas du tout sur le même fonctionnement qu’un piano. C’est complètement intuitif. Il faut vraiment débrancher son savoir : oublier le piano, oublier la guitare, sinon tu te perds parce que parfois tu montes au niveau des doigts et en fait il faut descendre. Donc il faut surtout ne pas réfléchir. Bon je ne vais pas faire tout un cours sur l’accordéon diatonique, mais c’est un instrument très particulier. Je suis une touche à tout en termes de musique c’est vrai que les claviers c’est un peu ma prédilection et le chant c’est ce qui a permis de me libérer de beaucoup de choses.

Justement, par rapport à ton chant, tu le travailles, tu prends des cours ou c’est intuitif et tu y vas au feeling ?

C’est un peu des deux. D’abord j’ai commencé intuitivement. Et puis je me suis dit qu’il fallait que j’acquière de bonnes bases. Donc j’ai pris une dizaine de cours avec une prof à Morlaix qui m’a appris pas mal de choses. Puis l’été est arrivé et à la rentrée nous n’avons pas réussi à trouver de créneau commun donc je n’ai pas repris de cours avec elle. Par contre j’ai énormément appris sur YouTube. C’est tout bête mais il y a de très bons profs qui partagent leur savoir en vidéo sur des blogs. J’ai lu des livres également. J’ai beaucoup beaucoup travaillé et j’ai expérimenté pas mal de choses. J’ai repris deux petits cours récemment juste pour faire le point et être sûre de ne pas faire de bêtise.  Cela m’a plutôt rassurée sur ma technique. Bon, bien évidemment j’ai encore beaucoup de travail, mais de toute façon on ne s’arrête jamais de travailler quelque soit l’instrument et encore plus lorsqu’il s’agit de la voix. Avec ce deuxième album, Cédric m’a proposé des lignes de chant parfois un peu difficiles et là j’ai dû trouver des astuces pour passer certaines notes aiguës et cela m’a permis de découvrir de nouvelles techniques vocales que je ne connaissais pas et de leur donner des noms : le mixte ; le belting… On ne nous en parle pas en cours de chant. J’ai découvert toutes ces choses grâce à des profs très théoriciens sur internet et cela m’a beaucoup apporté.

Je vois que vous ne vous habillez pas comme sur scène dans la vie, d’où vous vient ce look ?

Nous sommes dans une esthétique un peu steampunk, post-apocalyptique. J’ai apporté un petit peu de cette esthétique. Cela vient du fait que je n’avais pas envie de faire du metal habillée en noir et argenté. Parce que c’est vrai que cela a été un peu mon adolescence et je trouvais que c’était trop classique. Je n’ai rien contre mais j’avais envie de délirer un peu plus et j’avais une petite passion pour le steampunk. J’ai commencé à proposer des choses un peu dans le style, et on m’a très vite suivie. On a développé de plus en plus ce côté jusqu’à en créer une vraie identité visuelle.

L’identité est bien, on vous repère bien, c’est intéressant les groupes qui ont une vraie esthétique sur scène, je trouve que c’est un plus. J’aime les groupes qui développent des univers bien à eux.

Ah ? Alors c’est chouette ! Nous avons encore du travail, mais nous avions envie de cela. C’est vrai que pour notre tout premier concert nous étions en jeans basquettes. Mais comme on a très vite investi dans des jeux de lumière et des décors de scène, on s’est dit qu’il fallait absolument que nous ayons un costume. De plus, lorsque tu te prépares, que tu enfiles ton costume, que tu te coiffes, que tu te maquilles, tu te mets dans ton personnage et c’est assez magique. Au début je me suis demandée ce que l’on avait été chercher comme truc compliqué ! Mais en fait non, ce petit rituel, qui prend du temps c’est sûr car il me faut bien une heure à une heure et demi avant le concert pour me mettre en tenue, je l’apprécie beaucoup maintenant.


TUNGS10 - The Lost Manuscript


On va revenir sur « The Lost Manuscript ». Vous avez choisi un mode participatif, pourquoi ce choix ? Un problème de fonds ?

Alors soyons francs : avancer tous les sous pour la production d’un album, c’est clair que c’est compliqué. Evidemment on aurait pu les avancer et se rembourser ensuite avec les ventes d’album et de merchandising, mais j’ai l’impression que ce qui fonctionne bien maintenant c’est le circuit court ; et pour moi le financement participatif c’est avant tout de la prévente. Pourquoi on avancerait de l’argent que de toutes façons les gens vont nous rembourser en achetant l’album ? C’est un système qui fonctionne plutôt bien en fait et je sais que c’est quelque chose que je pratique régulièrement pour des auteurs de BD que j’aime beaucoup : je participe à leur financement et cela leur permet de s’affranchir de toute cette monstrueuse machinerie de l’édition qui fait que les auteurs ne touchent que quelques petits pourcents au final parce qu’il y a trop d’intermédiaires et de personnes en jeu. Alors que, sur un financement participatif tu interpelles directement tes auditeurs. Du coup eux se sentent concernés et ils sont contents d’être nos producteurs. Donc on leur dit merci de nous avoir fait confiance, car ils investissent sur un produit qui n’existe pas encore. Ils nous ont fait confiance une première fois pour le premier album donc ils savent que lorsqu’on promet un album on va le produire. Et c’est ce que nous avons fait, sans faire de raccourcis, en donnant vraiment le meilleur de nous-mêmes. Je crois que c’est vraiment dans l’air du temps ce mode de financement. Alors qu’avant il fallait passer par un producteur, un label, pour au final un produit dont tu ne seras peut-être pas trop content, alors que là nous avons tout fait nous-mêmes. Nous prenons la responsabilité de tout et comme cela nous ne pourrons nous en prendre qu’à nous-mêmes si jamais c’est raté, mais on a d’autant plus de gratitude si c’est réussi !

Du coup pas de studio ? Vous avez tout fait vous-mêmes ?

Tout à fait ! En effet il y a un home studio chez Cédric. On a investi dans du matériel au fur et à mesure depuis quatre ans qu’on existe. On a capitalisé un peu et cela nous permet d’économiser des frais qui sont très lourds pour la location d’un studio. De plus, un enregistrement studio demande un calendrier très strict qui représente une contrainte extrêmement lourde notamment pour le chant. Si on loue le studio pour deux jours cela veut dire qu’il faut tout enregistrer, même le chant, en deux jours. Quand tu as un producteur qui te dit « oh pas de problèmes tu peux prendre une journée de plus ! » ça va, mais nous ce serait plutôt du genre « ah si tu pouvais prendre une heure de moins ce serait cool ! ». Donc là c’est plus facile pour nous. Le chant s’est étalé sur dix jours, à raison de deux à trois heures par jour, ce qui est très confortable et évite de s’esquinter la voix. Chaque instrument à pu être fait au fur et à mesure en fonction des disponibilités de chacun. Bon du coup, cela a pris du temps mais là on a l’avantage d’avoir un produit qui nous ressemble dans un timing qui nous correspond également.

Sur ce deuxième album, vous avez une approche musicale plus massive que sur le premier, peut-être même plus axée sur les voix qui sont un peu plus lyriques. C’est une nouvelle approche qui vous est venue naturellement ou c’est quelque chose que vous aviez muri avant de composer ?

Pour le côté lyrique, je pense que tu fais référence au chœur d’opéra qu’on retrouve dans toute cette orchestration et qu’on a ajouté. A vrai dire, en fait, nous sommes six dans le groupe puisqu’il y a le chant, deux guitares, la basse, la batterie et l’ordinateur. On a des pistes, des samples qui tournent avec nous et il y a donc ces pistes de synthé et ces chœurs d’opéra. Ils ne sont pas arrivés tout de suite dans la composition. On s’est dit qu’on avait envie d’avoir un son assez « rempli » et qui envoie pas mal. Alors plutôt que de rajouter trop de napes de synthé qui auraient surement été rébarbatives au bout d’un moment, on a intégré des petites touches de chœur d’opéra. On trouvait que cela donnait un côté épique et romanesque qui allait avec l’histoire de l’album.

Vous avez des influences dans le style de musique sur lequel vous vous appuyez ou pas ? Peut-ëtre Evanescence, Within Temptation des choses comme ça ?

Alors nous ne nous inspirons pas du tout de ces groupes là en fait. Car ce sont des groupes beaucoup plus lyriques. C’est vrai que, avec Epica, ce sont les groupes auxquels on pense en termes de chant féminin. Mais ce n’est pas parce qu’on a une voix féminine qu’il faut absolument faire du lyrique. Au contraire, il y a énormément de choses à faire dans un autre registre. On avait vraiment une volonté de ne pas faire du metal symphonique, parce que c’est un style très exigent. Alors non pas qu’on voulait faire des raccourcis, mais ce n’est pas le chemin que nous avions envie de prendre. Il y a tellement de choses à exploiter en voix normale. Au niveau des influences, on nous a parlé de groupes comme Lacuna Coil ou Amaranthe, et c’est vrai qu’on est un peu dans ce style-là. Mais un peu seulement. On a un chant clair plutôt standard, pour éviter le mot « classique » parce qu’il est à double tranchant. Par contre au niveau de l’orchestration, on se retrouve sur des rythmiques très très lourdes, très syncopées. L’idée c’était une espèce d’ambiguïté, une ambivalence entre ce côté aérien, mélodique apporté par les voix claires, aussi bien celle de Cédric que la mienne ; et une rythmique, une instrumentation très très lourde, hachée, syncopée, brutale. A cela nous rajoutons Cédric et moi quelques petites touches de voix saturées aussi bien growlées que screamées ce qui permet de beaucoup s’amuser sur scène. De surprendre le public aussi, car en écoutant l’album, les gens ne se rendent pas forcément compte qu’une partie des voix saturées sont les miennes. Ceux qui nous connaissent le savent parce que sur le précédent album j’avais des tirades en voix saturée. Là il y en a moins mais il y en a tout de même.



Parlons du contenu. C’est un concept album avec un sujet un peu dur on va dire, qui écrit les textes ?

Là on en revient à notre couteau suisse/tyran/notre maitre absolu, Cédric qui est vraiment l’initiateur aussi bien des paroles que de la musique. C’est vrai qu’on a un peu discuté ensemble de la thématique de l’album, et on avait envie de coller à l’esthétique qu’on était en train de créer au niveau visuel, donc post-apocalytique / steampunk, et on a cherché une histoire qui se passe dans cette ambiance Victorienne 1850. Frankenstein était une très bonne référence et on s’est dit pourquoi ne pas raconter une histoire très librement inspirée du monstre de Frankenstein. C’est totalement romanesque, on n’est pas du tout là pour défendre une cause, on n’est pas du tout ancrés dans le réel, on est au contraire dans le fantastique. On a envie de raconter une histoire complètement improbable comme quand tu regardes Indiana Jones, que tu lis un roman de Jules Verne ou quand tu joues à Myst il y a des esthétiques qui ne sont pas du tout crédibles mais ce n’est pas grave, ça te transporte, c’est un voyage.

Vous fonctionnez comment ? Vous faites beaucoup de répétitions ?

Et bien au moment de la composition, Cédric nous propose un échafaudage extrêmement solide des morceaux. On a donc déjà toutes les lignes, toutes les paroles. Vient ensuite le travail collectif où chacun de son côté on va vraiment s’imprégner des morceaux et où chacun va mettre son expertise instrumentale en œuvre parce que Cédric est un très bon multi-instrumentiste, mais heureusement on a tous des choses à apporter. Bien évidemment moi je suis plutôt axée sur les paroles parce qu’on a chacun notre vocabulaire préférentiel, mais c’est pareil pour la batterie la guitare ou la bass, et chacun peut enrichir les compositions. On finit par avoir quelque chose qui ressemble dans l’essence à la structure proposée au début qui a été remodelé pour aboutir à quelque chose de beaucoup plus personnalisé.

Pourrais-tu me parler de ce voyage d’un an en bateau ?

Hey hey ! Oui bien-sûr ! En fait c’était un rêve, un projet qu’on avait depuis un certain temps avec mon compagnon et on s’est dit à un moment il faut le faire, advienne que pourra. On avait acheté un bateau il y a déjà quelques années. Cela faisait quatre ans qu’on préparait le bateau et on s’est dit là ça tombe bien puisque moi je finissais un contrat, j’avais terminé une formation, et lui pareil. On a fait un petit tour non pas vers les Antilles comme la plupart des gens qui décident de partir voyager en bateau, mais le long des côtes espagnoles et portugaises. Puis on est allés à Madère, puis toutes les iles des Canaries. On pensait aller aux Açores mais on s’est trouvés un peu à court de temps parce qu’il fallait que je rentre pour recommencer à travailler avec Tungs10. Donc on a laissé le bateau à Porto Santo à Madère, et on se garde les Açores pour la prochaine fois qui sera certainement l’année prochaine. On avait envie de se déconnecter pendant un moment et de se mettre au vert ; on a fait énormément de randonnées et on a découvert d’autres cultures. Evidemment ça reste européen donc ce n’est pas ultra dépaysant comme pour des gens qui vont au Cap Vert ou carrément ailleurs dans des pays non européens, mais c’était chouette et ça permet aussi de murir les projets qu’on a, aussi bien musicaux que les autres aspects professionnels. Ça permet de savoir ce que l’on a envie de faire vraiment, et cela permet l’écriture d’un album pendant mon absence ! (rires)

Peux-tu me parler du nom : Tungs10 ?

Pourquoi Tungs10 ? C’est vraiment tout bête. Il se trouve que nous sommes plusieurs scientifiques dans le groupe et on s’est dit « Hey ! On fait du metal ! Si on cherchait un métal dans le tableau périodique des éléments ? » on a cherché un peu et hop tungstène ça sonne bien non ? Et voilà, deal ! On l’a juste modifié pour faire un petit jeu de mot, qui en fait ne fonctionne pas du tout en français parce qu’on nous demande ce que cela veut dire Tungsdix mais bon… (rires)

Quel est le modèle économique du groupe ? Toi tu nous en a parlé mais pour les autres ? Tout le monde travail, j’imagine qu’il n’y a pas de musicien professionnel qui vit de sa musique.

Non c’est vrai, pour le moment nous ne sommes pas professionnels. On a tous un travail à côté. Pour la majorité c’est un travail à plein temps d’ailleurs. Moi non mais c’est un choix parce que j’ai envie de me consacrer plus à la musique et comme j’ai un side project que j’essaye de développer en chant/piano, cela me permet de travailler dessus. On a un fonctionnement de type associatif donc tout l’argent gagné que ce soit sur le merchandising ou sur les dates qu’on fait va dans l’association et cela nous permet de réinvestir soit dans du matériel soit dans des dates qui ne sont pas très bien payées : cela nous évite de perdre des sous dessus et de nous défrayer.

Dernière question : quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?

La question qui revient souvent c’est « comment est né le groupe ? ». Et ce n’est à mon sens pas le plus intéressant parce que ce qui compte c’est le groupe aujourd’hui avec le line up d’aujourd’hui. Evidemment pour un groupe avec un nouveau line up qui a un an l’ancien line up qui a duré dix-huit ans est important, mais ce n’est pas notre cas. Dans tous les groupes il y a des changements, et l’important c’est la situation aujourd’hui parce qu’on est bien ensemble, on est sereins, on est confort, soudés et solides. C’est ça qui compte en fait.

Parfait je te remercie beaucoup.

Merci à toi également !


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