Among The Living
Live Report

A-Ha

A-Ha

La Scene Musicale – Boulogne-Billancourt
Samedi 9 Novembre 2019

aha


Samedi 9 Novembre 2019, les norvégiens de « A-Ha » étaient en concert à Boulogne-Billancourt sur l’île de Seguin pour célébrer les 35 ans de la sortie de la PREMIERE version du single ‘Take On Me’ (1984) issue de l’album à venir ‘Hunting High & Low’ (1985), d’où seront tiré 3 tubes : Take On Me, Hunting High & Low, The Sun Always Shines On TV.
Pour cette tournée, le groupe jouera l’intégralité de leur 1er album ‘Hunting High & Low’ dans l’ordre chronologique, un entracte de 25 minutes, et enfin une bonne heure de concert supplémentaire en piochant des titres dans leur discographie (Scoundrel Days, Stay On These Roads…)
‘La Seine Musical’ affiche Complet / Sold-Out depuis de nombreuses semaines malgré le prix assez élevé des billets (plus de 100€ en orchestre),  si bien qu’une 2eme date est rajoutée le 30 Octobre 2020 au Zénith de Paris.  La salle est en totalement en configuration assisse soit à peu près 4000 fauteuils.
Nous serons autorisé de photographier depuis l’arrière de la régie, donc à plus de 25 mètres de la scène, excellent pour les vues d’ensemble, d’observer l’ambiance dans la salle, mais à moins d’avoir un télescope difficile voire impossible de saisir les visages des musiciens, alors qu’il y a un pit medias, entre les crashs-barrières & la scène.

Nous allons très vite rentrer dans le vif du sujet, puisqu’il n’y a aucune première partie.

aha

20h, les lumières s’éteignent, une animation de 4 minutes en noir & blanc probablement / certainement signé ‘Steve Barron’ (le réalisateur du 1er scopitone de A-ha, ayant utilisé la technologie de la rotoscopie, et qui je pense à popularisé et propulsé le groupe sur les devants de la scène grâce à cette vidéo, récompensée  6 fois aux ‘MTV Video Music Awards’ de 1986) est projetée sur l’écran géant à l’arrière de la scène, une animation ou chacun est libre de voir ce qu’il souhaite, personnellement, j’ai trouvé que cela pouvait être les métros de NYC ou Chicago, un voyage assourdissant dans une rame, sur une ligne aérienne, peux être que ce métro faisait la course avec la mystérieuse voiture avec chauffeur…   entrecoupé de portraits (Mikhaïl Gorbatchev…) on constate pendant ce temps que les musiciens (je ne parle pas du groupe) se mettent en place : un batteur, un bassiste, et un pianiste/claviste ?
Alors que le nom/logo du groupe commence à s’écrire sur l’écran, bonne surprise, c’est un véritable batteur qui joue le célèbre pattern de l’intro de ‘Take On Me’, cela ne sonne absolument plus ‘boite à rythme’ comme sur le CD, c’est au contraire plus pêchu & vivant, beaucoup plus agréable à écouter. Et même si les lights ne sont pas encore opérationnelles, on distingue néanmoins ‘Magne Furuholmen’ se diriger rapidement vers ses claviers à gauche de la scène…   Quand les 1ers accords de claviers/synthés tombent & résonnent dans la salle, aussitôt on assiste à un ballet de lights jaunes, et ‘Morten Harket’ le tombeur et charmeur de ces dames (même à  60 ans) fait son apparition sur scène décontracté,  avec son cuir d’aviateur et ses lunettes noires, pendant que la vidéo originale de ‘Steve Barron’ est projeté en arrière plan…  mais les lights deviennent vite pénibles, soit nous sommes inondés de bleue, soit nous sommes aveuglés par les puissants projos  placés devant l’estrade des musiciens.   
Ce premier titre ‘Take On Me’ nous laissera un peu perplexe/dubitatif,  par rapport à la voix de Morten, n’y aurait-il pas un Antares AVP1 derrière pour l’aider, car manifestement il a beaucoup de mal à grimper dans les refrains sur cette chanson (assez difficile à chanter) car à 60 ans difficile d’avoir les mêmes capacité vocales qu’a 25 ans,  je me demande également ce que fait le musicien au clavier au fond de la scène… soit il joue et Magne fait de la figuration ou le contraire, mais c’est étrange ce doublon.

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Pas le temps de souffler, que la salle deviens toute rouge, et avec une video nous embarquons à bord d’un train, dont la camera serait fixé à l’avant de la locomotive, et c’est parti pour un  ‘Train of Thought’, les lights sont plus douces, ce qui nous permet de voir ‘Pål Waaktaar-Savoy’ à droite de la scène armé de sa guitare folk, un bonnet bien enfoncé sur la tête, et visiblement très fatigué, parfois j’avais l’impression d’avoir Phil Campbell, tellement il est marqué par le temps,  sur cette chanson Magne & Pål vont énormément épauler vocalement Morten sur les refrains, mais malheureusement il y a toujours cette impression d’artifice/trucage sur sa voix, et surtout que Pål (maintenant qu’il est visible) ne gratouille presque pas sa guitare… on va finir par se demander s’il y a un pilote dans l’avion, euh non pardon, s’il y a un guitariste sur scène… mais le public à l’air de ne pas s’en soucier, ils donnent beaucoup de voix sur les refrains, les spectateurs en catégorie orchestre sont maintenant tous debout, débordent dans les allés pour essayer de se rapprocher de la scène, il règne une très bonne ambiance, très festive, très joyeuse, Morten visiblement fait autant d’effet auprès de cette gente féminine en très grand nombre, même si cette population est plus proche de la fourchette 45-50 ans. Malheureusement la jeunesse actuelle (les 15-25 ans) n’a pas l’air d’avoir fait le déplacement.

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Magne prend brièvement la parole en Français, pour saluer le public Français et annoncer le prochain titre ‘Hunting High & Low’,  la salle deviens alors bleue, les musiciens disparaissent totalement derrière les puissantes lights, pendant que Pål  est à l’honneur en jouant cette belle intro, magnifique mélodie à la guitare sous un puits de lumière,  pour rester dans la thématique du bleu, des images de mer, d’océan avec des dauphins sont projetées (plus de chasse aux requins comme dans le clip), ou viens se superposer les images des cameras disposées sur scène filmant le groupe, on peux enfin voir Morten, , et Magne en gros plan, la chanson à été simplifiée à la benne les violons (qui pourtant apportés un coté non négligeable dans la dramaturgie de la chanson), et rallongée…  on passe de 3 minutes 48, à plus de 7 minutes en live, avec un jolie break en pleins milieu ou malheureusement Morten prends la parole…  tant que si bien, qu’on nous a signifié que la chanson était terminé, euh pardon ? allez donc tout le monde dehors…  Mais euh… il n’y à pas de « mais », c’est terminé.

Un grand merci à GDP pour l’accréditation accordée à « Among The Living »


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