Among The Living
Live Report

FLOGGING MOLLY + CELKILT

FLOGGING MOLLY + CELKILT
Paris – Le Bataclan
Mardi 4 juillet 2017


flogging molly


Où il y a du kilt, il y a du plaisir.  Et ce soir le Bataclan va résonner d’une chaleureuse ambiance, chaude comme un pub irlandais et festive comme un Fest-Noz.
C’est aux français de CELKILT d’ouvrir le bal avec un jig irlandais fougueux et joyeux  qui fera mouche dès le premier titre.
Les 5 éléments sont réunis ce soir autour de la jolie Ana MacFive (au violon) afin de nous distiller le meilleur de la musique celtique, tous vêtus de kilts et d’une bonne humeur communicative.
De l’imposant Loic MacWind à la cornemuse, à Rems MacGround aux futs, en passant par Drik MacWater à la basse et, pour finir, à Titou MacFire à la guitare et au chant, tous sont au taquet pour nous faire danser et chanter à la vie.  



Inutile de vous dire que c’est festif et généreux. Le groupe a la banane rivée aux visages et donne sans compter. Titou ne lâche rien, invective la foule en l’encourageant à participer un maximum pour rendre au Bataclan ses lettres de noblesses.
Le temps file à une vitesse folle, et l’on arrive à l’avant dernier titre déjà avec Hey ! What’s Under Your Kilt ? avant lequel Titou nous montrera (furtivement, avec l’aide de l’ingé light) qu’effectivement il porte le kilt dans la plus pure tradition.
C’est dans un maelstrom euphorique que les CELKILT vont clore leur set sur Stand, mettant un point final à une prestation impeccable et résolument trop courte.
C’était la première fois que je voyais cette troupe sur scène, et je dois dire qu’ils m’ont conquis d’entrée de jeu. Je ne peux que vous encourager à aller les voir si par bonheur ils venaient à passer dans votre coin. Ils sont en tournée pendant l’été un peu partout en France, alors vous savez ce qu’il vous reste à faire….



Comment expliquer la magie d’un concert des FLOGGING MOLLY ? C’est plutôt difficile comme exercice, au même titre que d’expliquer à un vegan que la cote de bœuf c’est une tuerie au BBQ.
Dave King et sa clique vont donner une fois de plus une leçon de punk celtique que seuls les musiciens ayant une once de sang irlandais dans les veines sont capables de donner.
Ce même Dave King qui carbure à la Guinness, faisant largement partager au public des largesses de la prod, en envoyant des cannettes dans la foule avec un air jovial qui ne le quittera pas de la soirée. Tous sont dans le même état d’esprit, à l’image de leur dernier album portant le titre si révélateur de leur état d’esprit : Life Is Good.
Et ce Life Is Good est un slogan parfait pour cette soirée ou chacun trouvera le prétexte à se lâcher joyeusement en dansant dans une fosse ou la casquette a laissé la place au béret, ainsi que le short au Kilt. Le pit ressemble à une piste de danse. La chaleur est à son comble et la bière coule à flot.
Sur scène la jovialité est de mise. Dave King est affable et généreux en bonnes blagues et autres prises de poses pour le photographe du premier rang qui lui tire le portrait.
Ouvrant sur l’ultra efficace The Hand Of John L. Sullivan, devant un Bataclan qui n’a malheureusement pas fait le plein (le balcon étant de fait fermé), l’implication des spectateurs va rapidement faire oublier cet état de fait.
Les titres défilent,  tous avec un mot d’explication du chanteur, déroulant une setlist aux petits oignons. La compagne du chanteur se tient à ses côtés, maniant le violon d’une main experte, tandis que le reste de la tribu assure,  à l’image de Nathen Maxwell (Basse) et Matt Hensley (accordéon) qui font leur show sur la gauche de la scène.



Dennis Casey, quant à lui, assure la partie électrique de la 6 cordes, avec son air d’Irlandais échappé du 19eme siècle avec son béret vissé sur le crane et ses bretelles par-dessus la chemise à carreaux. Même traitement pour Bob Schmidt, qui maitrise la mandoline et autre curiosité à cordes, formant dans l’ensemble une cohésion parfaite. Quasiment tous portent des docs, seule incartade britannique au tableau.
Dave dira un mot à propos des victimes du Bataclan, alors que la scène s’habillera des couleurs du drapeau français avant d’enchainer sur le magnifique If I Ever Leave This World Alive repris en chœur par un Bataclan encore plein d’émotions.
La setlist se déroule inexorablement vers sa fin, et justement, on aimerait tellement qu’elle n’en ait pas.
Les ricains termineront par Salty Dog, au parfum de pub enfumé et fleurant bon le houblon, parfait pour achever dans la bonne humeur les dernières forces des spectateurs entrainés dans une immense farandole bon enfant.
Les FOGGING MOLLY n’en finiront plus de saluer le public sur un Always Look on the Bright Side of Life des Monty Python tandis que Dave King ira serrer les paluches des gars de la sécu du pit, le tout torse poils.
C’est sur cette note fabuleuse que je finirais ma « saison » des concerts avant la rentrée, et il ne pouvait pas y avoir meilleure affiche pour cela.



 

The Hand Of John L. Sullivan

Swagger

Selfish Man

Drunken Lullabies

The Worst Day Since Yesterday

Requiem for a Dying Song

Saints And Sinners

Life In A Tenement Square

Float

Tobacco Island

Laura

Reptiles (We Woke Up)

Rebels Of A Sacred Heart

Devil’s Dance Floor

If I Ever Leave This World Alive

What’s Left Of The Flag

The Seven Deadly Sins

Rappel

Crushed (Hostile Nations)

Salty Dog

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