HELLFEST 2022 Part 1. Bienvenu en enfer!
2022 marquera durablement le festival. De part sa configuration déjà, avec ses 7 jours repartis sur 2 week-end consécutifs, mais aussi du fait des conditions climatiques extrêmes qui ont accompagnées les festivaliers.
Cette première partie de l’édition 2022 aura été celle de conditions infernales coté chaleur, avec des températures proches des 40 degrés.
Cette année Clisson a vu sa circulation motorisée drastiquement restreinte, accompagnée par l’aménagement de deux parkings géants à sa périphérie. Victime de son succès, le festival a sous-évalué la capacité des navettes faisant la liaison entre ces parkings et le site du festival. Certains ont attendu jusqu’à 3 heures pour accéder aux navettes. Malgré tout, le parking étant situé à 4 km du site, en 45 minutes à pied c’était plié….
Une nouvelle sculpture de Lemmy.
La grosse nouveauté sur le site est incontestablement cette nouvelle sculpture de Lemmy au bord de la Warzone. Remplaçant l’ancienne, elle trône fièrement et au cœur du HELLFEST. Haute de 12 mètres pour 5 tonnes, la sculpture de métal est l’œuvre de l’artiste Angevin. Reposant sur un socle dans lequel se trouve une partie des cendres de Lemmy, le site devient un lieu de pèlerinage incontournable. Le leader de MOTORHEAD est déifié et personne ne s’en plaindra car sa place est définitivement là !
L’affiche était bien garnie pour cette première édition post-Covid, avec des cadors du genre qui ont tenu toutes leurs promesses pour la majorité. De DEFTONES à DEEP PURPLE et leur set magistral en passant par un GOJIRA qui a retourné la mainstage, et d’un MEGADETH en très grande forme à un JUDAS PRIEST non moins vitaminé, ces 3 jours en enfer ont été aussi épuisants que satisfaisants.
Comme d’habitude ce premier week-end était accompagné de son lot de surprises et de découvertes. A commencer par LEPROUS et sa prestation impeccable, puis celle de OFFSPRINGS avec sa setlist parfaite (j’avais un peu d’appréhension quant à la voix de Dexter, mais il a fait le boulot), mais aussi le sublime set des Grecques de ROTTING CHRIST qui ont enflammés la Temple.
Belles prestations des 5FDP également, avec un Ivan Moody en forme, et de KORN. Grosse claque mise par MAXIMUM THE HORMONE qui ont, malgré la chaleur accablante, réussi à enflammer le public. Autre découverte que celle des MOSCOW DEATH BRIGADE, qui ont donné un boulot de dingue au staff de la sécu avec les vagues de slammers ininterrompues, mais aussi celle de JINJER ou encore de LACUNA COIL.
La liste est trop longue pour citer tous les groupes, mais la richesse de l’affiche a comblé l’ensemble des festivaliers, une fois de plus.
Une armée de bénévoles remarquable d’efficacité.
Mais rien de tout cela ne serait possible sans le boulot exceptionnel du staff du HELLFEST. A commencer par la sécurité. Prévenante et ultra efficace, elle est indéniablement un acteur majeur de la réussite du fest, malgré les conditions extrêmes de cette année. Big Up les gars.
L’armée de bénévoles est également remarquable d’efficacité. Acteurs de l’ombre du festival, ils n’en sont pas moins la colonne vertébrale en acier. Des dessoiffeurs, au staff d’accueil, en passant par ceux et celles qui collectent les déchets, tout est parfait.
Autre staff remarquable et indispensable : les secouristes. Ils ont fait un boulot exceptionnel, malgré cette mise à l’épreuve costaud due à la chaleur. Bravo à tous !
Et bien entendu l’autre acteur majeur de la réussite du HELLFEST est Clisson. La ville a revêtu sa meilleure parure aux couleurs du festival. L’ambiance est festive dans ses rues, les habitants ne sont plus étonnés de croiser ces hordes de festivaliers hauts en couleurs et si respectueux du lieu.
Voilà un premier retour à « chaud » d’une bien belle édition du HELLFEST.
A suivre….