Little Big @Trabendo le 22 mai 2017
Si il faut nommer leur style, je dirais un groupe russe à l’esprit cradingue, complètement cinglé qui fait de la rave ou encore de la « funeral rave » ou « électro trash » intense comme une vodka russe. Entré de Llya Prusikin le kéké sexy en training, Sergey ‘Gokk’ Makarov le Dj au pull cotte de mailles et Olympiya Ivleva la naine toute mimi ; ça s’ambiance bien comme il faut et on sent que malgré le fait qu’on soit lundi soir, les gens sont chaud bouillants comme après une semaine de taff un peu pourrie dont il va falloir s’évader.
La foule s’amasse vers la scène en criant Little Big ! Et premier constat : Pas de clown, personnage emblématique du groupe. Sûrement un abus de vodka… En tout cas le concert démarre avec des morceaux de leur dernier album « Give me your money », « To party », « We will Push a Button » et « Public enemy ». Arrivés de Sophia Tayurskaya et Mr. Clown Anton Boo Lissov pour « hateful Love » et « Dead Unicorn ».
Du coup, ça repart de plus belle, sur scène comme dans la salle. Un public éclectique et de tous âges ; Voilà des soutifs en vue, les nanas se mettent à l’aise. Tiens, deux barbus en soutif également! Moins courant, mais ça vaut le détour. En d’autres mots, un public bien chaud comme on les aime et je pense que Little Big le confirmerait. Ils sautillent, dansent en mode jumpstyle et échangent avec le public. On peut dire qu’ils savent mettre l’ambiance ! Un point commun à beaucoup de concerts depuis fin Avril, une pensée à nos chers dirigeants sous la forme d’un bon gros doigt d’honneur avec « Fucking asshole ».
A noter également qu’ils prônent une ouverture d’esprit sur les malheurs du monde notamment avec « Life in Da Trash » (Vivre dans les ordures), une critique sociale, la vision apocalyptique d’une société exploitée qui finalement ne se limite pas uniquement à la Russie… Little Big exprime un refus de se faire manipuler par les politiques. « Russian Hooligans » on balance les bras d’un côté à l’autre et puis on saute ! La fin approche déjà, c’est parti pour « Every day i’m Drinking » morceau au rythme ultra speed qui ne laisse pas vraiment d’autre option que de sauter partout, suivi de « Funeral rave », « For haters » et « Polyshko polye ».
Et vu que ce n’est jamais assez, on repart sur un petit rappel. Ils relancent “Every Day I’m Drinking” et “Big Dick”.
Je retiendrai de ce concert un souvenir rempli d’alcool, mais aussi une bande de Russes chaleureux qui ne se prennent pas la tête et qui savent comment s’éclater et comment faire en sorte que leur public s’éclate ! Bref, si vous rêviez de voir des nanas dénudées fallait venir. Et si vous n’aviez jamais vu une naine aguicheuse se déhancher, c’était l’occasion.
Setlist
Intro