Among The Living
Live Report

RAISMES FEST – Day 2 – Dimanche 16 Septembre 2018

RAISMES FEST 2018 – Day 2
Dimanche 16 Septembre 2018

 


Deuxième et dernier jour des festivités Raismoises ce dimanche 16 Septembre, sous un soleil radieux.

Il est 12h30 et déjà l’affiche attaque fort. C’est aux nordistes de THE STRIKES d’ouvrir la danse, et je dois dire que ce fut une très bonne mise en bouche.
Sorti du tremplin Chti Rock, le quintet nous balance un rock rudement énergique doublé d’une maitrise instrumentale bien là. La paire de grateux est vraiment au top, soutenue par une base rythmique bien en place. J’ai vraiment apprécié leur prestation : maitrisée et efficace. Bravo

 

Autre belle surprise que celle des Lillois de RICH ROBIN, qui feront sensation avec un set sans temps mort. Avec un front man comme Samir qui ne laisse aucun répit au public, et une team de zicos distillant un rock incisif et efficace.
Le groupe ne lâche rien et impose un rythme prompt à faire bouger un public toujours aussi contemplatif et peu participatif. Bravo les gars.

Avec BAD TOUCH on passe clairement à un autre niveau (sans jugement de qualité, mais plutôt de maitrise du show). Les anglais nous assènent un Southern Rock groovy et terriblement addictif, imposant une présence scénique implacable.
Les musiciens sont visiblement très contents d’être là, ça se voit sur leurs visages. Ils nous gratifieront même d’une superbe reprise (partielle) de WHITESNAKE avec un Still Of The Night assassin. Stevie, en chanteur charismatique, très 70’s par le look et le chant, est capable de prouesses vocales comme sur l’impressionnant comme sur Dressed To Kill et sa digression jazzy. Une bien belle découverte pour moi que je suivrai sans faute.

Changement de style (quoique) avec MISS EMERICA, groupe à la parité homme femme parfaite et au parcours plutôt atypique. Ayant déjà fait les premières parties des SIMPLE MINDS, de notre Johnny national, des INSU et autre BERTIGNAC, le tout avec seulement deux EP à leur actif, c’est bien qu’il doit y avoir une base qualité plutôt bonne.
C’est effectivement ultra vitaminé, avec un frontman à la voix lubrifiée au Jack et un groupe maitrisant son affaire. Le quatuor a fait le boulot au vu de la réaction du public, visiblement conquis par le set.
Perso j’ai trouvé ça plutôt agréable malgré un petit manque d’originalité dans des compos qui piochent un peu trop dans les classiques Rock. Ils finiront sur un medley de Led Zep bien senti.

Ah les STICKY BOYS. Voila un groupe dont la sécurité sociale devrait subventionner les passages tant ils font du bien par ou ça passe. Une fois de plus les lascars mettront le feu avec leur rock incendiaire et sans concession.
Moins volubile qu’à son habitude, Alex envoie toujours autant, hirsute et au taquet. Le trio distille un rock couillu soupoudré de punk dans l’attaque mais toujours à l’esprit festif. Le public ne s’y est pas trompé et c’est avec eux que l’on voit les premier mosh pit du week end (et derniers d’ailleurs). Au top !

Une fois de plus les organisateurs nous sortent un ovni issu de la planète NWOBHM, plus connue sous le nom de New Wave Of British Heavy Metal, de l’époque bénie de la fin des 70’s. Les frangins Troy qui commencèrent l’aventure PRAYING MANTIS il y a plus de 40 piges, reprennent la route pour nous délivrer un set au cordeau. Je suis tombé sous le charme de ce groupe que je ne connaissais pas, par leur attaque et surtout par la qualité des compos qui n’ont pas pris une ride.
La qualité des musiciens est imparable, les interprétations sans accrocs et le son au top.
John Cuijpers assure un chant puissant et bien accrocheur, alors que les frangins Troy tiennent la baraque respectivement à la basse et guitare et cela depuis 1974.
Un excellent moment que ce set des anglais qui a conquis l’ensemble du Raismes Fest avec sa prestation High Level aux influences à la THIN LIZZY, WISHBONE ASH et autres FOREIGNER.

Autre cador du genre que celui qui prend place sur la scène, incontournable du monde de la batterie, j’ai nommé Chris Slade.
C’est sous le nom de Chris Slade TIME LINE que le musicien nous fera voyager dans le temps à travers pas moins de 5 décennies de rock auquel il aura contribué largement à en dorer le blason.
Derrière ces futs, et casque micro rivé sur le crane brillant comme un œuf, Chris commente le voyage, avec toujours une anecdote liée au titre joué. Le maestro est bien entouré, avec deux chanteurs et deux grateux plus un bassiste. Le groupe prend assurément de la place sur scène.
Bien entendu la part belle est faite aux reprises d’ACDC, groupe dont il a partagé le tour bus sur deux tournées mondiales, mais aussi de Tom Jones, Spingsteen, Uriah Heep ou encore ce magnifique Parisian Walkways de Gary Moore.
De Dirty Deeds Done Dirt Cheap à Hell Bells, en passant par Back In Black, Higway To Hell ou encore Thunder Struck, tous les classiques des Australiens y passent pour le plus grand plaisir du public.
Moi qui ai toujours eu une certaine réticence à aller voir un groupe de « cover », je dois dire que ce fut une bien bonne expérience.

Ah ROSE TATTOO. S’il y a un groupe pour lequel j’ai une faiblesse c’est bien celui-ci. Angry Anderson est en grande forme du haut de ses 70 piges passées, arrivant sur scène goguenard et bouteille à la main (ayant troqué ce soir sa bouteille de whisky par une de pinar anglais), entouré de ses fidèles lieutenants pour un concert au taquet.
Ils ne joueront pas moins de 16 titres ce soir, sans temps mort, les enchainant tels des uppercuts sur un ring. La longévité du groupe, malgré une palanquée de membres décédés, force le respect et ce soir les mauvais garçons australiens vont nous boxer les cervicales avec leur rock rocailleux et rude.
Ouvrant sur un One of the Boys assassin, ils donnent le ton d’une soirée qui restera gravée dans les esprits de ceux qui aiment un temps soit peu le rock sans concession et irrévérencieux.

Sur Rock ‘n’ Roll Outlaw Gary descend sa bouteille au goulot, il est sans filtre et reste malgré tout d’aplomb, semblant tanguer parfois. Fluctuat Nec Mergitur, la devise de Panam aurait pu être écrite pour lui.
La complicité sur scène fait plaisir à voir, les musiciens toujours attentifs à leur leader et échangeant des regards finalement plein de tendresse avec lui. Le groupe semble indestructible, et la setlist défile tel un train lancé à pleine vitesse, la voix de Gary est juste.
Le set se terminera bien entendu sur l’incontournable Nice Boys (Don’t Play Rock n’ Roll), mettant tout le monde d’accord sur la prestation donnée par ces diables de Tasmanie.

La vingtième Edition fut parfaite, avec une affiche aux petits oignons pour le RAISMES FEST. L’orga a mis les petits plats dans les grands en nous concoctant une affiche bien costaud avec son lot de découvertes et de bonne surprises. Bravo et vivement la prochaine.


THE STRIKES

THE STRIKES

THE STRIKES

RICH ROBIN

RICH ROBIN

RICH ROBIN

RICH ROBIN

RICH ROBIN

BAD TOUCH

BAD TOUCH

BAD TOUCH

BAD TOUCH

BAD TOUCH

BAD TOUCH

MISS-AMERICA

MISS-AMERICA

MISS-AMERICA

MISS-AMERICA

MISS AMERICA

MISS AMERICA

MISS AMERICA

MISS AMERICA

MISS AMERICA

MISS AMERICA

STICKY BOYS

STICKY BOYS

STICKY BOYS

STICKY BOYS

STICKY BOYS

STICKY BOYS

STICKY BOYS

STICKY BOYS

STICKY BOYS

Praying Mantis

Praying Mantis

Praying Mantis

Praying Mantis

Praying Mantis

Praying Mantis

Praying Mantis

Praying Mantis

Praying Mantis

Praying Mantis

Praying Mantis

CHRIS SLADE TIMELINE

CHRIS SLADE TIMELINE

CHRIS SLADE TIMELINE

CHRIS SLADE TIMELINE

CHRIS SLADE TIMELINE

CHRIS SLADE TIMELINE

CHRIS SLADE TIMELINE

ROSE TATTOO

ROSE TATTOO

ROSE TATTOO

ROSE TATTOO

ROSE TATTOO

ROSE TATTOO

ROSE TATTOO

ROSE TATTOO

ROSE TATTOO

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