SWALLOW THE SUN + OCTOBER TIDE + OCEANWAKE
O’Sullivans Backstage By The Mill – Paris
Lundi 04 Novembre 2019
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Photos by Justine CANARELLA
De finir de bonne heure le boulot, ça permet d’arriver super tôt sur les lieux de concert, sauf que souvent, tu te retrouves seul comme un pov’ chien…
Heureusement, que le vendredi d’avant, grâce à Steph j’avais fait la connaissance de Matthieu et le fait du hasard, le gars, il était là tout seul à attendre le début des hostilités, en face à face avec sa tartine de houblon et un café. Nous décidâmes rapidement de partager la table et donc l’attente aussi…
Vu la configuration de la salle, on se placera rapidement en tête de file, ce qui me permet d’attendre Justine, ma photographe, afin qu’elle puisse être bien positionnée aussi (….bon ça ne suffira pas…en fait J ) pour cette soirée 100% scandinave.
Réglés comme du papier à musique, les finlandais d’OCEANWAKE débarquent sur scène à 19h30, et nous servent « Radiant Nightbreak » qui me permettra d’entrer directement dans leur monde que je découvre ce soir. Un seul morceau aura suffi à me convaincre, la suite sera excellente d’un bout à l’autre, « Storm Sermon » dans une version raccourcie « The Occult », « Travelogue » et pour finir « Posthuma » enchainée à « Ephemeral » ne faisant qu’une pour le coup.
Les deux chants, clair et growls, se marient parfaitement, leur monde me convient et ce côté très noir, très mélancolique est bien mis en valeur par le son vraiment bon, et on discerne tous les instruments, au contraire des visages…hein Justine ?
Ils joueront une grosse demie-heure voir quarante minutes, et seront plutôt bien reçu pour une première partie, surtout par le public parisien qui peut se montrer odieux. Moi, perso, j’ai adoré.
OCEANWAKE setlist
Radiant Nightbreak
Storm Sermon (single edit)
The Occult
Travelogue
Posthuma + Ephemeral (live edit)
Petit débriefing entre Matthieu, Justine et moi en ayant un avis assez proche, peut-être plus réservé pour Justine qui ne connait pas trop cette scène.
La lumière retombe, OCTOBER TIDE, la suède investit la scène et l’ambiance monte d’un cran, donc vu la qualité du premier groupe, c’est vous dire… dès les premiers accords, « I, The Polluter » me marque et en particulier le jeu du guitariste, Fred Norrman, que j’ai à un mètre de moi.
Les mélodies sont parfaites, le chant ne fait aucune concession, Alexander retransmet parfaitement la tristesse voulue. « Ögonblick Av Nåd » prend le relais, la puissance est là, ça joue, ça me plait, punaise la soirée va être énorme. Les morceaux s’enchaînent et rien est à jeter, les ambiances sont imparables, le chanteur nous demandera même si on est heureux, car ce n’est pas le but des morceaux, humour scandinave, froid, noir …
« 12 Days of Rain », put**n quel morceau ! la ligne de basse prenante, les grattes mélodiques à souhait… « Grey Dawn » ligne de basse plombante, « The Custodian Of Science » ambiance planante, chant transportant.
Encore une grosse découverte ce soir, malgré mon écoute rapide sur le net, je ne me rendais pas compte de l’impact en live, encore merci pour ce moment.
OCTOBER TIDE Setlist
I, The Polluter
Ögonblick Av Nåd
Of Wounds To Come
12 Days of Rain
Guide My Pulse
Grey Dawn
The Custodian Of Science
Adoring Ashes
21h30, SWALLOW THE SUN prend le dernier relais, je suis collé à la scène, j’aperçois la setlist, je sais que ça va être énorme et intense. Introduction avec le titre éponyme au dernier album en date « When a Shadow Is Forced Into the Light », et je suis là pour ça. Je ne remercierai jamais assez Arno Geenens de m’avoir fait découvrir SWALLOW THE SUN durant son émission radio, Killing Machine.
Le dernier album a la part belle de la setlist, ce qui est bien normal, puisque la tournée porte son nom, six morceaux joués ce soir sur les huit contenus dans celui-ci et le seul que je connaisse pour l’instant.
« Lost & Catatonic », je découvre, j’encaisse, je jubile… « Firelights » les petits poils des bras se dressent, c’est juste une grosse déculottée… « Cathedral Walls » l’émotion se met à jouer avec mon cervelet, oh la vache, comment exprimer tout ce qui se passe ? Les vieux titres s’y mettent aussi, c’est d’une pureté, je n’en reviens toujours pas…et en même temps j’ai l’impression d’avoir toujours connu, c’est une sensation vraiment étrange.
Je suis à un gros mètre cinquante de Juha Raivio, et je suis fasciné par sa façon de jouer de son instrument, beaucoup de chose se dégagent, sur des titres comme « Stone Wings » quand il reprend juste le mot « skies », putain de bordel que c’est bon. Et que dire de « Deadly Nightshade » ? Titre du premier album, datant de 2003 !! les rythmiques, pas une ride, j’hallucine ! Ils s’en iront après celle-ci d’ailleurs, pour revenir et nous achever avec trois titres, les trois derniers, et voilà, en une heure trente, un truc énorme s’est passé pour moi, je suis fan, je crois…je vais aller bouffer le soleil.
Du coup, le concert fini, on reste sur place, Matthieu, Justine et moi à faire les groupies, parce que, vraiment, c’était d’un niveau exceptionnel, j’espère vraiment les revoir, même si, d’après Matthieu, leurs passages sont plutôt rares…. Huit ans d’attente pour lui, j’ai bien fait de découvrir cette année…see you soon !
SWALLOW THE SUN setlist
When a Shadow Is Forced Into the Light
Lost & Catatonic
Firelights
Cathedral Walls
Don’t Fall Asleep (Horror Pt. 2)
Clouds On Your Side
Upon the Water
New Moon
Stone Wings
Deadly Nightshade
Encore:
Here on the Black Earth
Emerald Forest and the Blackbird
Swallow (Horror, Part 1)
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