LUNA’S CALL – Void
Sortie le 30 Avril 2021
Neil Purdy – Vocals/Guitar
Brad Laver – Bass
Liam Underdown – Guitar
Jamie Batt – Drums
On retrouve une bonne part de mélancolie dans la musique de LUNA’S CALL ainsi qu’un aspect lumineux assez incroyable.
Trouver une balance entre le death metal et le prog peut se révéler être une mission périlleuse. En effet quand on combine les deux on risque parfois d’être trop brutal pour les amateurs de prog et trop technique pour les deatheux. Alors comment allait s’en sortir notre formation du jour ?
Le vocaliste et guitariste Neil Purdy a créé LUNA’S CALL en 2012 un peu comme un projet solo du côté de Lincoln en Angleterre.
Le vocaliste et guitariste Neil Purdy a créé LUNA’S CALL en 2012 un peu comme un projet solo du côté de Lincoln en Angleterre.
Ce deuxième opus succède à « Divinity » paru en 2016 alors que le groupe officiait sous la forme d’un trio, cette première galette avait été conçue presque comme une démo au départ puis mi 2015 le groupe s’est constitué. Ce premier essai était sorti en autoproduction.
LUNA’S CALL à depuis bien évolué. Il a signé chez le label français Listenable Records ce qui représente un véritable bond en avant pour nos anglais fans des années 70 et 80. On démarre avec « Merced’s Footsteps » qui a le mérite de poser les fondations d’un album solide au possible.
« Solar immolation » est un morceau de treize minutes bien épique qui puise dans les notes d’un Rush pour se situer. On ne s’ennuie pas un instant avec ce morceau. Les vocaux sont parfaitement réussis dans leur style. On retrouve, après plusieurs écoutes, de nouveaux éléments qui se révèlent au fur et à mesure sur ce nouvel album produit avant la crise sanitaire.
Le combo a rencontré son guitariste Liam Underdown au cours du Bloodstock’s metal 2 the masses. Ce dernier avait étudié comme les autres au BIMM à Brighton. On retrouve une bonne part de mélancolie dans leur musique avec en même temps un aspect lumineux assez incroyable.
Le combo a rencontré son guitariste Liam Underdown au cours du Bloodstock’s metal 2 the masses. Ce dernier avait étudié comme les autres au BIMM à Brighton. On retrouve une bonne part de mélancolie dans leur musique avec en même temps un aspect lumineux assez incroyable.
On est loin des productions sans relief ici.
Au niveau des morceaux à écouter en priorité il est à noter « Enceladus and the life inside » ainsi que « Locus« . Sur cette dernière écoutez moi ce growl profond à souhait et ces riffs de toute beauté. On en redemande.
Les amateurs de brutalité pourront se jeter sur « In bile they bathe« , pour ceux qui préfèreront les instrumentaux plus calmes, ils se dirigeront naturellement vers « Silverfish« .
l’inspiration collective du groupe est directement impactée par les influences divers qui habitent les musiciens et cela se ressent fortement. Il y a une vraie base death metal qui se plie aux règles du prog présent dans des groupes comme King Crimson, Genesis ou encore Camel, c’est une sacré expérience pour l’auditeur.
Et le son me diriez vous dans tout ça ? Eh bien la aussi le combo a su faire appel à l’homme de la situation. En effet ce deuxième opus a été produit par Russ Russel qui s’est chargé de groupes tels que Napalm Death et At The Gates entre autres. Du coup vous pouvez vous attendre à avoir du gros son. On est loin des productions sans relief ici.
Les amateurs de brutalité pourront se jeter sur « In bile they bathe« , pour ceux qui préfèreront les instrumentaux plus calmes, ils se dirigeront naturellement vers « Silverfish« .
l’inspiration collective du groupe est directement impactée par les influences divers qui habitent les musiciens et cela se ressent fortement. Il y a une vraie base death metal qui se plie aux règles du prog présent dans des groupes comme King Crimson, Genesis ou encore Camel, c’est une sacré expérience pour l’auditeur.
Et le son me diriez vous dans tout ça ? Eh bien la aussi le combo a su faire appel à l’homme de la situation. En effet ce deuxième opus a été produit par Russ Russel qui s’est chargé de groupes tels que Napalm Death et At The Gates entre autres. Du coup vous pouvez vous attendre à avoir du gros son. On est loin des productions sans relief ici.
En définitive LUNA’S CALL nous a offert, avec The Void, un deuxième album vraiment impressionnant du début à la fin. On espère pouvoir les découvrir sur les planches dès que possible vu que c’est souvent dans ces cas que l’on peut se rendre compte de la puissance de leur répertoire.
Tracklist
Merced’s footsteps
Signs
Solar immolation
Enceladus and the life inside
Locus
In bile they bathe
Silverfish
Fly further cosmonaut