NECROMANCING THE STONE – Jewel of the Vile
Sortie le 5 Aout 2016 via Metal Blade Records
« Big » John Williams – vocals
James Malone – guitars
Justin Wood – guitars
Ryan Williams – bass
Jeramie Kling – drums
Si l’on arrive à faire abstraction de la pochette et du nom du groupe, ce premier opus des ricains de NECROMANCING THE STONE n’est pas à jeter aux oubliettes. Bon il faut bien avouer que ce n’est pas l’album de l’année, loin s’en faut, mais il n’est pas dépourvu de qualité.
Jewel of the Vile est le premier méfait des américains, en exceptant l’EP sorti en 2014.
Pourvu d’un line-up expérimenté, à commencer par le chanteur « Big » John Williams chanteur du groupe de Heavy Métal BRIMSTONE COVEN qui pose sa voix « sabbathienne » (parfois à contre-courant) sur des compos souvent bien speed.
A noter aussi la paire de talentueux grateux issus du groupe ARSIS, James Malone et Justin Wood, mais surtout l’excellent bassiste de BLACK DAHLIA MURDER et son jeux qui n’est pas sans me faire penser à un certain Newsted quand il officiait dans Flotsam & Jetsam.
Bien qu’un peu redondants, les titres qui composent ce Jewel of the Vile viennent donner une certaine énergie à un genre qui tant à tourner en rond. Évoluant dans un Death mélodic à tendance Thrash (surtout par ses riffs assassins).
La recette est maitrisée et le résultat donne une galette aboutie et agréable à l’écoute, alternant des titres heavy ( The Descent) à d’autres beaucoup plus speed comme Unfinished Business ou encore The Siren’s Call (le meilleur titre de l’album à mon sens). Jeramie Kling, qui officie aux futs, n’est pas en reste quand à sa contribution à l’édifice, avec des blasts ultra efficaces, mais un peu trop en avant, donnant à la fin de l’écoute cette impression de marteau piqueur qui continu de chahuter vos tympans.
Au final on peut se lasser du chant plutôt monocorde qui vient à la première écoute plomber l’ensemble (à mon sens…). Mais c’est une fois de plus un album qu’il faut prendre le temps d’écouter et d’apprivoiser pour sortir de la première impression qui est souvent la mauvaise question musique.
C’est rugueux, velu et efficace, joué avec conviction par un groupe armé pour réussir.
Jewel of the Vile a des atouts. En tant que premier opus on peut s’attendre à du lourd à venir c’est indéniable.
Tracklist
Crusher
Bleed for the Night
The Descent
The Siren’s Call
Ritualistic Demise
The Old One
Rotted Reunion
Unfinished Business
Honor Thy Prophet
From Graves to Infamy
The Battle of Morningstar