La découverte d’AUTARKH fut vraiment très sympa lors du Roadburn Redux Festival en avril.  C’est une formation qui vient des Pays Bas et plus précisément de la ville de Tilburg. Elle est né à la suite du Split de DODECAHEDRON. Au niveau du line up on retrouve donc Michael Nienhuis qui est le guitariste/chanteur ainsi que le créateur de ce nouveau groupe. Ce dernier officiait auparavant dans DODECAHEDRON. La création d’AUTARKH remonte à 2019. David Luiten le guitariste s’est chargé du mixage de cette galette. Tijn Verbruggen s’est occupé de l’électronique. Le mastering est le fruit de Joris Bonis (ex-DODECAHEDRON) qui s’occupe aussi de la programmation. Ce dernier a d’ailleurs vérifié le mixage. Desmond Kuijk est le bassiste. C’est le premier album de la formation. Il peut être considéré d’un certain point de vue comme une suite de DODECAHEDRON. Ce premier album intitulé “Form in motion” est sorti le 12 mars via le label français Underground Activists qui est une subdivision de Season Of Mist. Musicalement parlant l’approche black metal de cette nouvelle entité est moins perceptible de par les voix claires qu’auparavant. Expérimentale leur musique l’est définitivement.

“Impasse” et “Meta cognition” sont des pistes  sans paroles. Elles permettent d’aérer leur répertoire et c’est bien agréable d’ailleurs de temps en temps. Toutefois le petit bémol est que l’on côtoie allègrement du furieux avec d’autres compositions plus ou moins inspirés. “Clouded aura” comporte cette coloration black metal qui fait mouche d’emblée. “Alignment” et “Introspectrum” possèdent des éléments électroniques typiques. Même si ce morceau là est un peu faible car assez difficile à mémoriser. L’opus se clôture avec un morceau bruitiste à souhait “Zeit ist nut eine illusion” avec un intérêt modéré même si c’est bien réalisé. Avec ses quarante sept minutes au compteur AUTARKH nous a livré un premier essai mi figue mi raisin à mon sens. Psychédélique par instants leur répertoire se veut être considéré comme un OVNI. D’ailleurs l’absence de batterie est-elle vraiment un inconvénient ? Eh bien ça fait un peu le charme de ce collectif. 

On peut songer naturellement à Godflesh, Ministry, Strapping Young Lad ou encore Dodheimsgard. Alors c’est sûr pour les fans de DODECAHEDRON il y en aura qui adhéreront à coup sûr mais pour d’autres la recette proposée pourra parfois paraître un peu décousue. Car on est tout de même assez éloigné du précédent groupe précité. A l’évidence il s’agit d’un premier essai et on peut se dire que la suite pourrait révéler quelque chose de vraiment concret si le groupe arrive à mieux compartimenter ses idées. Un groupe à suivre donc qui demande de l’ouverture d’esprit. 

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