NICKELBACK – Feed The Machine
Chad Kroeger – chant, guitare lead
Ryan Peake – guitare, claviers, piano, chœurs
Mike Kroeger – basse
Daniel Adair – batterie, chœurs
Neuvième opus des canadiens du pire groupe du monde (dixit la planète internet…), Feed The Machine n,en, demeure pas moins un album solide qui recèle de nombreux atouts. Néophyte quant aux productions de NICKELBACK j’avoue que ce dernier méfait fait le boulot et est plutôt agréable à l’écoute. Les groupes estampillés « mainstream sirupeux » n’étant pas du tout ma came, c’est avec une certaine appréhension que je me suis lancé dans la chronique de ce brûlot qui ne manquera pas d’être démonté par une armée de haters de tout poil, et c’est donc avec un esprit critique que je me suis collé à la tâche.
C’est avec le titre éponyme de l’album que Chad Kroeger et sa bande ouvre le brulot, et je dois dire qu’ils m’ont bien cueilli avec leur électro punchy aux riffs acérés rudement efficaces. Même si la voix est passée au mixer, le titre fait le taf et pose une intro à l’album de bon augure.
Bien que plus convenu Coin For The Ferryman reprend la même recette avec des refrains catchy et plutôt imparables, propulsant l’intérêt de l’auditeur au-delà de la simple curiosité. Jusqu’ici on peut dire que d’une certaine façon ça bastonne.
Le soufflé retombe un peu avec la première ballade bien mielleuse au secret éventé et usé jusqu’à la corde qu’il en est presque « mignon ». Premier titre qui devrait se classer directement dans les charts us et faire pleurer les midinettes pré pubères.
Must Be Nice redresse la barre en nous livrant un titre couillu et plutôt intéressant. Résolument empreint d’un groove assené par une basse mise en avant et des parties guitare sexy, ce titre vient se classer dans les meilleurs de cette galette dans l’ensemble inégal.
Inégal à l’image de cette alternance de titres ressassés et mièvres à l’image de ce After The Rain, ce Home ou encore Every Time We’re Together, sans compter l’inutile The Betrayal (ActI).
C’est dommage car NICKELBACK montre par des titres comme The Betrayal (ActI), ou ceux qui ouvrent l’album, qu’il est capable de nous donner du bon sans compromissions. Mais il est clair qu’au final, il y a un naturel que les canadiens n’arrivent pas à chasser, surement parce qu’ils s’en foutent et grand bien leur fasse.
Pour ma part je ne verserai donc pas dans le camps de ceux qui n’essayent pas de creuser un peu dans la production du groupe pour y déceler les quelques pépites qu’il est capable de nous offrir. Maintenant cet opus ne figurera pas dans mon top 10 cette année il ne faut pas se mentir, mais maintenant je sais dont est capable ce groupe et j’écouterai surement leur prochain album ; on ne sait jamais….
Tracklist :
1. Feed the Machine
2. Coin For The Ferryman
3. Song on Fire
4. Must Be Nice
5. After The Rain
6. For The River
7. Home
8. The Betrayal (act III)
9. Silent Majority
10. Every Time We’re Together
11. The Betrayal (act I)
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