SUM 41 – NECK DEEP – DYNAMITE SHAKERS
Paris La Defense Arena – Samedi 23 novembre 2024
Il est assez rare que les groupes viennent finir leur carrière en France. Les groupes passent certes toujours par le pays lors de leurs tournées d’adieux, mais peu étaient assez proches du public hexagonal pour leur offrir leur chant du cygne, or c’est ce qu’ont décidé de faire les canadiens de SUM 41. C’est donc une file d’attente qui s’étend à perte de vue qui est postée devant La Défense Arena ce samedi après-midi pour venir dire au revoir à un groupe qui aura bercé toute une génération. Résumé d’un enterrement explosif !
DYNAMITE SHAKERS
C’est avec une pression monumentale créée par la taille de la salle la plus grande d’Europe que les Français de DYNAMITE SHAKERS montent sur scène. Mais cela ne va pas les empêcher de lancer en beauté les hostilités ! Avec un garage rock énergique et positif rappelant BAD NERVES ou encore ARCTIC MONKEYS, les vendéens vont accrocher un sourire sur les visages de tous les fans de pop punk venus ce soir en nombre. A peine 30 minutes de set plus tard, les acclamations ne mentent pas : DYNAMITE SHAKERS ont su se faire des centaines de nouveaux fans ce soir, et vu leur performance, c’est amplement mérité ! Affaire à suivre…
NECK DEEP
Les Anglais de NECK DEEP n’en finissent pas de monter en puissance ! Après une Machine Du Moulin Rouge d’anthologie en début d’année et un set au Hellfest salué par tous les fans du style, les punks de Wrexham viennent remuer La Défense Arena, cette fois en étant attendus de pied ferme !
Dès les premières notes de « Dumbstruck Dumbf**k », les pogos se déclenchent et ne vont pas s’interrompre lors des 45 minutes de leur set. Composée uniquement de classiques et de nouveautés survitaminées, la setlist séduit tant les fans que ceux de SUM 41, et c’est sous un tonnerre d’applaudissements que Dave Baksh de SUM 41 viendra jouer « STFU » avec eux, portant un maillot de l’équipe de France (avant de se faire mettre sur le banc de touche par le chanteur Ben Barlow avec un carton rouge) !
On retiendra une chose de ce set : si un grand groupe de pop punk tire sa révérence ce soir, un autre a prouvé qu’il est prêt à prendre la relève, et on a hâte de voir où la carrière de NECK DEEP les mènera.
SUM 41
Ça y est, le moment tant attendu est arrivé, les moins californiens des punks à roulettes vont tirer leur révérence, et les 35 000 fans présents s’apprêtent à exulter pendant plus de deux heures au son des albums qui ont forgé leur adolescence.
Dès le premier morceau, « Motivation », SUM 41 mettent les choses au clair : ces adieux seront explosifs ou ne seront pas ! La setlist ne laisse rien au hasard, écumant tant les hits comme « The Hell Song » que les chansons moins connues comme « No Brains » ou « Makes No Difference ».
Deryck Whibley, le Monsieur Loyal de la soirée, est plus énergique que jamais et nous a amené ses plus belles guitares pour faire de cet adieu à l’Europe un moment inoubliable. Au niveau du public, l’heure est à la réjouissance plutôt qu’aux larmes, et même si on apercevra quelques visages émus pendant « With Me » et « Pieces » entre autres, les mêmes se déchaineront totalement sur les plus puissants « Noots » (jamais interprétée par le groupe avant cette tournée) et « Screaming Bloody Murder » dans des circle pits et des pogos explosifs.
Après un rappel composé des classiques « Summer » et « In Too Deep » ainsi que du nouveau single « Waiting On A Twist Of Fate », le groupe reviendra une dernière fois sur les planches européennes pour un second rappel : la ballade « So Long Goodbye », morceau le plus rempli d’émotion de la soirée, et « Welcome To Hell » qui nous laissera ce dernier souvenir : un groupe puissant, généreux et surprenant jusqu’au bout, ayant offert à ses fans un adieu magnifique. Bravo messieurs !
