Bovary? Comme Madame de Bovary? Le roman de Flaubert? Oui … Il n’y a pas grand-chose à savoir sur ce groupe. En gros, ce sont trois jeunes filles qui s’ennuyaient à Embrun, une petite ville française, et qui ont enregistré la démo de Black metal la plus folle et la plus sombre de tous les temps, puis le groupe a muté, il y a eu des mensonges, des vérités et des choses qui transcendent la notion de réel. .
En fait, il n’y a rien à savoir sur Bovary, ni à comprendre, sauf que votre vie ne sera plus jamais facile après ça. «Mes racines dans le désert» est l’histoire de trois jeunes femmes de la ville d’Embrun, que le hasard a fait rencontrer dans le coin d’une salle de répétition.
«Mes racines dans le désert», titre choisi à l’image de cette ville de province dépeuplée à l’automne après le passage des touristes, c’est une démo enregistrée sans ambition ni conviction, sur un multi-pistes Korg DP3200, avec pour seuls matériaux l’ennui de la campagne et le cynisme de la jeunesse.
«Mes racines dans le désert», c’est 3 titres, une intro et un outro, des explosions minimalistes inspirées de Darkthorne, des mélodies plaintives évoquant Silencer et Psyconaut 4, des voix féminines héritées d’Amesœur et d’un modus operandi, à la Nocturnal Depression.
«Mes racines dans le désert» est avant tout un tour de magie, un tour de magie tel qu’il n’en existe que dans le black metal.
L’enregistrement, sorti en 2018, a frappé dans le mille et la magie demeure.
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