“Ecchymoses”, le nouveau single de Ravage Club.
“Ecchymoses” est une ballade, une chanson de rupture. Un morceau qui parle de résilience, de reprise de liberté quand on a trop souffert et de ces blessures que laisse la passion. Troisième extrait de l’EP éponyme à venir le 31 Mai (après le rock’n’roll “Ça m’électrise” et l’esprit punk de “Sans Toi”), ce single propose une autre facette du duo nordiste. Plus que jamais, Ravage Club c’est l’amour de la poésie mêlée à celui des musiques électriques. Un peu comme si les Libertines se retrouvaient dans Fight Club aux côtés de Patrick Dewaere.
“C’est une prise de conscience : « l’amour vaut-il son baluchon de souffrances? Mérite-t-il qu’on s’oublie soi-même? », une sorte de bilan, de radio du cœur. Ça parle des cicatrices que la passion peut laisser, psychologiques ou physiques, de l’aliénation qu’elle peut engendrer. Ça parle de la violence sous toutes ses formes, de laquelle, sans parfois se rendre compte, on peut devenir dépendant. Ça parle de résilience, de liberté qu’on retrouve, lorsqu’on parvient finalement à se détacher du joug d’une relation toxique… Le « je » décide et reprend le contrôle de sa vie.”(Ravage Club)
C’est en vers et contre tous que Vinz et Acidula, originaires de Boulogne-sur-mer et inséparables depuis 15 ans, choisissent le punk et la poésie. Lui, compositeur acharné, elle, obsédée par la littérature; c’est dans la langue de Bashung qu’ils décident d’être les deux voix impétueuses d’une rage commune. En effet, pendant le premier confinement, le duo déjanté trouve le temps, et surtout l’envie, d’écrire en français sur son rock « à l’anglaise ».
Sur scène, Hughes Rive et Vincent Hernault (Lofofora) rejoignent le club. Un premier EP C’est l’Enfer sort le 2 décembre 2022 : quatre titres directs et corrosifs avec en prime l’inattendue réadaptation française de “Cherry Bomb” des Runaways en acoustique. Hors-la-loi dans leurs clips et sur leurs visuels, la vie de cavale fait écho à leur quotidien de rockers marginaux, révoltés et en quête de liberté. Ravage Club cultive une esthétique forte, inspirée des films détraqués des années 90 (leur décennie chérie) tels que Roméo + Juliet, Tueurs nés ou Dobermann de Jan Kounen.