Alice Cooper – A Paranormal Evening At The Olympia
Sortie le 31 Août 2018
Alice Cooper : Chant
Tommy Henriksen : Guitare
Ryan Roxie : Guitare
Nita Strauss : Guitare
Chuck Garrick : Basse
Glen Sobel : Batterie
Comment réunir (enfin) deux mythes sur le même album ? C’est chose faite avec A Paranormal Evening At The Olympia qui voit enfin le COOP immortaliser son passage dans ce mythique Olympia qui l’a vu jouer pour la première fois en son sein une certaine année 1972, ce qui laisse rêveur quant à la longévité du bonhomme.
La captation de ce live fut faite lors de la dernière date de la tournée d’ALICE COOPER pour son album Paranormal, le 17 décembre 2017. Final triomphant s’il en est devant un public aussi comblé que participatif.
Le Coop est en grande forme, accompagné d’un trio de guitaristes aussi fameux que talentueux, avec Tommy Henriksen, Ryan Roxie et la charmante Nita Strauss mais aussi de Chuck Garrick (basse) et Glen Sobel (batterie) pour la section rythmique.
Ajoutez à cela un Bob’ Ezrin aux manettes (qui a commencé sa collaboration avec Alice Cooper en 1971 avec Love It To Death) et vous aurez une idée de la qualité de la galette.
En 90 minutes on « survole » la carrière abyssale du maitre, avec une ouverture musclée sur Brutal Planet (tellement dans l’air du temps), passant par les incontournables comme Billion Dollar Babies, No More Mr Nice Guy, Feed My Frankenstein ou l’immanquable School’s Out (qui viendra clore le set), mais aussi des titres plus récents à l’image de Paranoiac Personality (issu de son dernier opus Paranormal) et Woman Of Mass Distraction.
La setlist est bien foutue, mixant les époques et donnant un rythme énergique à l’ensemble qui restitue bien l’atmosphère de cette fameuse soirée de décembre 2017 (j’y étais).
ALICE COOPER est un perfectionniste et cela s’entend. Rien n’est laissé au Hasard, à l’ancienne. On y retrouve donc forcément le solo de guitare incontournable exécuté par Nita Strauss (superbe solo au demeurant), juste après Woman Of Mass Distraction, et le solo de batterie et basse sur Halo Of Flies.
Les titres comme Poison ou Feed My Frankenstein (entre autres) font leur effet et les refrains sont repris en chœurs par une salle que l’on sent en osmose totale avec l’artiste.
Inutile d’en écrire des tartines, un live de COOPER ça s’écoute aussi avec les yeux, et c’est toujours le petit bémol que je mettrais au album live du bonhomme tant le show est avant tout visuel. Mais bon, il faudra surement attendre un peu pour voir sortir la vidéo de la tournée, car à l’Olympia la captation vidéo a bien eu lieu.
A 70 balais ALICE COOPER tient la dragée haute à bon nombre d’artistes et inspire un respect au combien mérité. Chapeau bas M. COOP !
2 commentaires
Vu et rencontré à Lyon une semaine avant, toujours aussi impressionnant ! À quand le blu-ray de ce concert ?
Il devrait suivre rapidement nous l’espérons. le live a été capté dans son intégralité ce soir là.