Among The Living
Chroniques Albums

SEYMINHOL – Ophelian Fields

SEYMINHOL - Ophelian FieldsSEYMINHOL – Ophelian Fields
Sortie Février 2018

Kevin (Voices and concepts)
Nico (Composing, Guitars, Keys & Orchestrations)
Tom (Drums & Percussions)
Vianney (Bass)

Les progueux de SEYMINHOL reviennent trois ans après avoir sorti The Wayward Son, poursuivant sur le thème shakespearien d’Hamlet avec un Ophelian Fields développé autour du personnage d’Ophélie.
Il faut bien avouer qu’habituellement le prog n’est pas vraiment ma tasse de thé (pour rester dans le thème…), mais je me suis laissé séduire par cet opus volontaire qui taille plutôt dans le vif sans trop se perdre dans les méandres d’un genre souvent masturbatoire.
En premier lieu le travail des voix y est vraiment intéressant et donne une dimension aérienne aux compos en parfaite opposition à des … massives et implacables.
Après une courte intro acoustique et narrative, Act2, Scene 2 : My Soul’s Idol est une parfaite entrée en matière dans l’univers de SEYMINHOL, donnant un aperçu de la richesse de l’écriture et du propos.
L’album se construit en déroulant son écheveau de plus en plus lourd au fur et à mesure de l’écoute, sombrant dans la tragédie et la folie, portant le sombre destin de son héroïne. Le propos est bien porté par l’écriture. On se laisse facilement prendre par l’intensité de l’histoire très bien rendue par la musique de SEYMINHOL et magnifiée par Kevin et les chœurs l’accompagnant comme sur l’intense Act III, Scene 1 : Hidden Desire.



Un ensemble solidement construit.

Nico n’est pas en reste bien entendu, excellant sur l’orchestration de l’ensemble et posant des parties guitares somptueuses et parfaitement bien amenées  sans tomber dans la démonstration.
Le temps est compté pour Ophélie. L’ambiance est pesante et parfaitement accentuée par ce côté Néoclassique distillé par le groupe. Ambiance qu’on retrouve sur la fin de Pt. 2 Crown Of Thorns  et  son final en maelstrom  de folie.
Le final sur The River Lamentations propose une sortie apaisée, à un Ophelian Fields somme toute torturé par son thème sombre, sur une note délicate et vocale.

Au final Ophelian Fields est un album agréable et facile d’accès  sur lequel Nico a fait un travail de composition et d’orchestration vraiment abouti. La section rythmique est impeccable et l’ensemble solidement construit. Je lui trouverais bien les défauts de mes goûts musicaux, mais je sortirais du cadre de cette chronique. Peut-être une certaine redondance mais qui se laisse vite oublier dans le feu de l’action.


Related posts

HAMASAARI – Ineffable

Byclown

HEATHEN – Empire Of The Blind

Stephan Birlouez

Caligula’s Horse – In Contact

Byclown

Lacher un commentaire

* Utiliser ce formulaire implique que vous êtes d'accord pour que nous stockions les informations que vous nous confiez.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.