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BEYOND THE BLACK – Lost In Forever

beyond the blackBEYOND THE BLACK – Lost In Forever
Sortie Février 2017

Jennifer Haben (Vocals)
Stefan Herkenhoff (Bass)
Chris Hermsdörfer (Guit./Backings)
Tobias Lodes (Guit./Backings)
Jonas Roßner (Keyboards/Backings)
Kai Tschierschky (Drums)

 

 

 


 

Ah le métal symphonique et ses multiples clones qui s’abreuvent joyeusement à la source intarissable initiée par des WITHIN TEMPTATION, EPICA et autres RHAPSODY. Si beaucoup y trouvent l’hydratation, il n’en est pas de même pour l’inspiration qui a plutôt tendance à saturer un genre en mal de renouvellement.
Qu’en est-il pour les BEYOND THE BLACK et ce Lost In Forever  qui fait suite au prometteur Songs Of Lost And Death sorti en 2015 ? Il est indéniable que le groupe a pris en maturité, avec des compositions truffées d’atouts dont, il faut l’avouer, le plus joli est Jennifer Haben.
L’orchestration mise en place sur cet opus est majestueuse et parfaitement axée autour de l’organe de la belle. Les guitares sont somptueuses et les mélodies suffisamment variées pour ne pas tomber dans l’ennui des redondances parmi lesquelles la plupart des groupes sombrent.
Il faut reconnaitre que la jeune Jennifer (rien à voir avec son homonyme français je vous rassure…), du haut de ses 22 ans, a un avenir très prometteur devant elle.
Ouvrant sur le titre éponyme de l’album, le ton est donné. C’est épique à souhait, mais sans pour autant plonger dans la guimauve, dosant parfaitement ce côté « heavy » avec une pointe de growl qui équilibre bien le style.


beyond the black


La section rythmique est carrée et ultra efficace,  les grateux sont aussi académiques que brillants, balançant des envolées de 6 cordes superbes.
Les allemands enfoncent le clou avec ce magnifique Beautiful Lies celtisant et sur lequel Rick Altzi (MASTERPLAN, AT VANCE) vient pousser la chansonnette.   Le résultat est là et imparable.
Les BEYOND THE BLACK évitent tous les pièges  du genre dans lesquels nombre de groupes s’enferment, proposant des variations qui rompent la monotonie à coups de titres aux tempos rapides (Dies Irae), de heavy bien pesant (Heaven In Hell) opposés à d’autres plus aériens (Our Little Time).
Bien entendu la ballade n’est pas oubliée, avec le magnifique Love’s A Burden, sur lequel Jennifer donne toute la dimension de sa superbe voix.
BEYOND THE BLACK signe, avec ce Lost In Forever, un album peaufiné et mature, avec lequel il faudra compter. La production est parfaite, si ce n’est que je trouve les guitares un peu en retrait par rapport à la voix, les compos équilibrées, et les lyriques catchy.
En 13 titres, les allemands m’auront réconcilié avec le genre, amenant un peu de fraicheur dans un style qui en manquait cruellement. C’est au bout de quelques écoutes que l’arôme vous enivrera, car cet album ne souffrira pas d’une unique audition.  
Apres les avoir vu en ouverture d’EPICA à Paris, je peux vous dire que ces lascars ont de l’avenir et de l’énergie à revendre.



01.Lost In Forever

02. Beautiful Lies     
03. Written In Blood
04. Against The World       
05. Beyond The Mirror      
06. Halo Of The Dark
07. Dies Irae      
08. Forget My Name     
09. Burning In Flames     
10. Nevermore     
11. Shine And Shade     
12. Heaven In Hell     
13. Love’s A Burden


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