
DEAD TREE SEEDS – Push The Button
Sortie juillet 2020
Frank Vortex : Chant
Aurélien Gonzalez : Guitare
Sidi Assila : Basse
Alex Prudent : Batterie
Francois Odonnet : Guitare
S’adressant définitivement aux fans de Thrash oldschool et lorgnant du côté des 80’s
Revendiquant fièrement leurs influences « oldschool », les franciliens de DEAD TREE SEEDS reviennent dans l’actualité avec leur dernier opus Push The Button.
Existant depuis 11 ans déjà et avec un premier LP sorti en 2013, DEAD TREE SEEDS a eu un parcours plutôt chaotique question Line Up mais semble aujourd’hui avoir trouvé son juste équilibre, preuve en est leur dernier méfait Push The Button.
L’album est sorti l’année dernière, noyé dans l’actualité covidesque qui frappait le monde (et ce n’est pas fini…), et la promo semble reprendre pour eux et c’est tant mieux. S’adressant définitivement aux fans de Thrash oldschool et lorgnant du côté des 80’s et de la Bay Area des ricains, Push The Button n’est pas là pour révolutionner le genre mais fait très très bien le boulot attendu.
Les influences sont claires et nettes. D’EXODUS à TESTAMENT, en passant par SLAYER voire du KREATOR, les gus nous noient sous un déluge de métal qui fait bien plaisir à prendre dans la tronche pour un vieux Thrasher comme moi.
En 10 titres et 45 minutes, DEAD TREE SEEDS nous régale avec des compos techniquement abouties et rudement efficaces.
Taillé pour la scène, Push The Button promet des soirées bien sportives
La mise en bouche avec Thrash Tales en guise d’intro chiadée est du meilleur ton, avant de se prendre la première (d’une longue liste) baffe dans la gueule sur Fang Of The White Wolf.
Avec des titres comme Abjection ou encore Wailing Wall les références à Slayer sont bien là, les solis sont somptueux avec cette attaque très Alex Skolnick (Testament). Et il y a a aussi quelques bonnes surprises comme ce final sur le Heavy (crescendo hein) Shotdead.
Il faut remarquer que les guitares sont somptueuses, aussi bien au niveau des riffs assassins que des digressions plus aériennes comme sur ce magnifique The Way To Eternity.
La production est à la hauteur, avec aucun instrument ne prenant le pas sur l’autre et le chant bien mis en avant.
Album taillé pour la scène, Push The Button promet des soirées bien sportives quand les salles pourront à nouveau ouvrir, et je dois dire que j’ai hâte de les voir défendre ce bien bel album. Thrash ’till Death !